Arrivée d'un chien errant

Apocalya, qui avait un peu de temps devant lui en cette fin de matinée, décida d'allez aider les gardiens du repère, car en ce moment, surtout en ce moment, Fatum est vraiment devenu dangereux pour le Royaume. Apo', qui est toujours vêtu de noir et armée d'une lourde épée, se voyait déjà découper des bras, des jambes et des têtes en prenant un plaisir malsain. Arrivé près de l'entrée du repère un gardien couru vers Apo' pour lui prévenir qu'il y avait quelqu'un.

C'est bon, laissez le moi, je me le fais !

Apo', content, il allait pouvoir se défouler un peu, mais le gardien lui dit aussitôt que cette personne voulait être des nôtres. Apo', déçu et regarda le gardien.

Des nôtres dis-tu? Ce n'est pas possible ça! J'ai besoin d'un peu de sang moi! Nous dirons à Rayer et à la Féline que c'était un espion du Royaume!

Le gardien regarda Apo' d'un drôle d'air et lui dit que c'était pas possible, que cette personne voulait être des nôtres et tant qu'il n'était pas menaçant, on ne pouvait rien lui faire. En effet, Apo' le savait, nous sommes peut-être "méchant", mais pas non plus des barbares. Il ouvrit la porte du repère et fit entrée la personne et laissa le cheval au soin du garde...

Le brun vit arriver un homme de bonne taille, dont une épée de grande taille pendait du côté. L'homme ne lui parut pas spécialement menaçant, mais il avait un je ne sais quoi dans le regard, une menace voilée qui le mit en etat d'alerte.

Sans pourtant faire le moindre geste menaçant et, surtout, sans approcher les mains des gardes de ses lames, il passa mentalement en revue ses diverses armes, épée bien en vue à senestre, dague à dextre, dague dissimulée dans la botte et dague dissimulée dans sa manche dextre. Tout était prêt!!.

Certes, il n'allait en aucun cas attaquer un possible futur compagnon, mais si l'homme bougeait un tant soi peu, il n'allait pas se laisser cueillir comme un bleu!

Peu après, sans un mot, l'homme lui ouvrit la grille, et l'invita d'un geste à entrer dans la forteresse.

Arrivé là, le brun relâcha la tension de ses muscles.

L'homme ne cessait de l'observer, sans un mot, pendant de longues minutes, aussi se surprit il quand il entendit le song de sa voix.

Salut à toi. Le gardien m'a dit que tu voulais être des "nôtres". J'aimerais donc savoir si quelqu'un au sein de Fatum t'a demandé de venir, ou si tu es venu ici par toi même.

Certes, je veux être des vôtres! Répéta le brun. Et je suis venu par moi même, grâce à la mombreuse publicité que vous font les torchons, et que vous vous faites vous mêmes!

Apocalya continua à regarder cette personne, mais en ne laissant paraître aucune expression sur son visage. En réalité, s'il n'a aucune expression sur son visage, c'est surement dû à tous les assassinas qu'il a commit. Beaucoup pense que son âme s'est consumé à cause de tout cela. Mais une chose est sur, c'est qu'Apocalya est un assassin aujourd'hui, il aime ça et il ne s'en cache pas. D'ailleurs, quand il regarde cette personne devant lui, ses envies de meurtre... sont très forte. Apo' le sait, il ne doit pas lui faire du mal, mais c'est tellement dur de résister contre ses envies.

Humm... Réfléchit.

Plus Apo' écouter cette personne, et plus il avait envie de le découper en rondelle, il n'aimait pas tellement faire la causette, c'était pour lui quelque chose réservé aux politiciens. Bon avouons que la discussion n'est pas très enrichissante, c'est pourquoi il allait faire un effort. Après l'avoir écouté, il reprit.

Très bien, je vois que notre publicité du moment est venu jusqu'à vos oreilles.

Apocalya regarda le garde, il avait une très belle cape noir, très sombre et très propre. Tout en fixant le garde, il déchira un bout de cape et dit au garde de se taire avant même que celui-ci ne pu prendre la parole. Tout en ayant aucune expression sur son visage, Apo' se tourna vers cette personne inconnu et lui donna le bout de cape, et s'adressa de nouveau à lui.

Ecrivez sur cette cape toutes les informations possible sur vous, et donner ensuite cette cape au garde qui la donnera au chef.

Apocalya, tout en continuant à le fixer.

Bien sur, écrivez avec votre sang, nous aimons le sang par ici.

Mais en réalité, pourquoi écrire avec du sang? Juste parce que les membres de Fatum aiment le sang? Non... ça n'avait aucun sens, Apo' le savait...

Spoiler:

Très bien, je vois que notre publicité du moment est venu jusqu'à vos oreilles.

Ce commentaire provoqua en lui un demi sourire, chose rare dernièrement...

Mais c'est qu'il faudrait que je sois sourd, et aveugle par dessus le marché, pour qu'elle n'y arrive pas!!


Ecrivez sur cette cape toutes les informations possible sur vous, et donner ensuite cette cape au garde qui la donnera au chef. Bien sur, écrivez avec votre sang, nous aimons le sang par ici.

Ce dernier commentaire laissa le brun froid. Lentement, montrant clairement ses intentions de rester pacifique si nul ne l'attaquait, il tira la dague du fourreau où elle se trouvait, la déposa sur la table, puis appuya son pouce senextre sur la table, y appuya la pointe de la dague, et se fit à l'aide de l'arme une belle estafilade.

Prenant la plume, il la trempa dans le sang et commença à écrire. Quand il eut fini d'écrire, il secha le sang de son pouce sur la partie de la cape où il n'avait pas écrit, rendit la plume, puis le brun se limita, sans un mot, à lui remettre la cape et la plume tachée de son sang.

Spoiler:

Mais en réalité, pourquoi écrire avec du sang? Juste parce que les membres de Fatum aiment le sang? Non... ça n'avait aucun sens, Apo' le savait... Il voulait surtout savoir si cette personne était sensible ou non à la vue du sang, allait-il l'être? Une chose est sur, si jamais cette personne se sent mal à la vue de son sang, Apo' lui sauterait dessus afin de le découper en rondelle et ensuite jeter son corps en morceaux au fond du lac. Apocalya n'aimait les personnes "sensible"...

Citation :

"Mais c'est qu'il faudrait que je sois sourd, et aveugle par dessus le marché, pour qu'elle n'y arrive pas!!"

Ce qui est formidable dans ce qu'il dit ici, c'est que sans le dire, il prouve que c'est une personne qui est à l'écoute des crises dans le Royaume, ce n'était donc pas un ermite, c'était déjà la un très bon point pour lui...

Apocalya, regarda la personne qui commençait à écrire avec son sang. Il ne laissa toujours aucune expression apparaître sur son visage, mais la vue du sang, lui donna l'envie de tuer. Cette folie meurtrière était pour lui une maladie, c'était quelque chose de difficile à contrôler. Mais pour le bien de Fatum, il n'allait rien faire à cette personne, pour le moment en tout cas...

Très bien! Le garde va vous donnez des clés provisoire. Bientôt vous aurez accès à vos quartiers.

Apocalya le regarda avec ses yeux vide d'expression.

Je vous laisse en la compagnie des gardes, ils vous dirigera dans des lieux où vous pourrez rencontrer d'autres compagnons, si vous le désirez. Au revoir, et bonne chance.