I'm a poor lonesome cowboy

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Il avait vu une certaine personne placardée une affiche en gargote Bourguignonne lors de son séjour en ce duché... L'implicato ou quelque chose y ressemblant. Il avait envie non pas de changer de bord mais plutôt de trouver quelque chose qui manquait de la cohésion et ce qui se rapprochait d'une véritable famille ou chacun avait sa place.
Se présente à la personne à moitié emmitouflée qui faisait le guet devant la porte

Bonjour, on m'appelle le Voyageur et j'aimerais intégré votre organisation

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L'impiccato ronflait assis sur le chemin de ronde du rempart, le dos soutenu par l'épaisse muraille. L'heure de la sieste était sacrée ! Elle était surtout utile quand on venait de passer une nuit entière à monter la garde en buvant beaucoup de vin pour lutter agréablement contre le froid.

Il rêvait de jolies vierges qui dansaient autour de lui, revêtues seulement d'un voile transparent qui laissait entrevoir leurs formes généreuses et appétissantes. Il les regardait à moitié aviné et sous le charme des danseuses.

Il était aux anges et se laissait emporter dans un tourbillon de bien-être langoureux qui tranchait avec les ronflements qui résonnaient sur les remparts.

Citation :: "Bonjour, on m'appelle le Voyageur et j'aimerais intégré votre organisation"

Une voix masculine osait troubler la plénitude de son songe paradisiaque. Il lui sembla alors qu'il répondit à la voix au milieu de son rêve :

"Va t'en étranger ! Ces vierges ne sont là que pour moi !"

Quand il eut prononcé ces mots, il vit les danseuses s'enfuir en courant et en disparaissant au milieu d'une immense brume opaque, sans doute effrayé par la voix ou bien la sienne...

Un dernier ronflement et un soubresaut sortirent L'impiccato de sa léthargie passagère et presque coupable au poste qu'il était censé occuper.

Il se releva avec une vitesse inouï et se saisit du manche de sa hache tout en passant le visage entre deux créneaux pour apercevoir le visiteur qui avait interrompu son paisible rêve.

La mauvaise humeur aurait pu se lire sur son visage, si son heaume ne l'eut pas masqué.

Il se mit en garde et fit en sorte que tous ses sens soient éveillés quand la porte s'ouvrirait pour laisser passer l'homme qui se présentait devant la porte.

Il attendit donc, tapi dans un recoin de mur, que quelqu'un vienne lui ouvrir et il se tenait prêt à intervenir si le besoin s'en ressentait. Il avait toujours été meilleur ouvreur de crâne que diplomate...

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Citation :: "Va t'en étranger ! Ces vierges ne sont là que pour moi !"

regard vers les murailles dout semblait provenir cet éclat de voie sans voir l'ombre d'une personne. Il n'avait pas compris le rapport entre sa venue et quelques vierges. Un manque de sexe ou un surplus de vin en serait ce la cause?

Je viens de la part de L'impiccato, à la suite d'une annonce en Bourgogne.

Il lui semblait entendre des voix s'élever à l'extérieur. La donzelle tendit l'oreille. Non pas qu'elle soit curieuse (à peine), mais surtout pour savoir si celles-ci lui étaient familières. Puis le silence retomba. Elle attendit quelques longues minutes, toujours rien. Elle allait donc passer son chemin mais se ravisa. Demi-tour, direction la porte dont elle fit sauter les verrous dans un boucan infernal. Qui était de garde aujourd'hui, Maurice ou Maurice? Ah ben c'était Maurice! Hum... Ephémère jeta un regard exaspéré au garde:

- Ben alors Maurice, tu as perdu ta langue? Tu ne sais pas répondre à notre visiteur? Tsss... J'vous jure...

Son regard glissa ensuite vers l'inconnu qu'elle scruta dans le moindre détail avant de lui adresser la parole:

- Bonjour à vous, on m'appelle Ephémère. Qu'est-ce qui vous amène par ici? Vous êtes qui? Vous arrivez d'où? Vous êtes venu seul?... En balayant les alentours de ses prunelles couleur noisette... Me semblait pourtant entendre des voix... Vous êtes plusieurs?

Comment ça elle exagère? Si on peut plus poser de question!

La jeune femme demeura dans l'encadrement de la porte, l'épaule gauche appuyée contre le chambranle et le poing droit posé sur sa hanche, à proximité de la garde de son épée. Un petit sourire moqueur étirant légèrement ses lèvres.

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Une porte qui s'ouvre, une femme qui se présente. Des questions, beaucoup. Son interlocutrice était très agréable à regarder, même son poing sur sa hanche à proximité de son épée. Il lui sourit en la matant de pieds en cape, s'arrêtant sur ces formes généreuses.

Ecarte les pans de sa cape montrant qu'aucune arme se trouva à son côté. Sauf peut être les 2 dagues accrochées à sa ceinture dans son dos.

L'on me nomme Le Voyageur. Je suis venu seul, je n'ai pas besoin d'escorte. Et je suis actuellement en Berry, je compte redescendre rechercher vers la Guyenne prendre quelques liquidités chez moi à la Teste si cela vous intéresse.

Ce que je viens faire? Vous apportez mon bras à votre cause. C'était une bonne occasion de venir en voyant une annonce chez les bourguignons

Citation :: Me semblait pourtant entendre des voix... Vous êtes plusieurs?

J'ai entendu une autre voix par delà vos murs, je suis bel et bien seul

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Il fallait se rendre à l'évidence, L'impiccato avait bien rêvé à haute voix compromettant son effet de surprise à son poste.

Il fallait aussi se rendre à l'évidence, Ephémère était toujours aussi jolie et il ne regrettait pas de se trouver de garde pour pouvoir l'observer à sa guise.

Il fallait maintenant oublier Ephémère car sa mission était la protection des lieux et de sa camarade.

Il fallait rester en éveil, sortir des nimbes de ses rêves, cesser de braquer ses yeux sur la belle et se concentrer une fois pour toute sur l'objectif qui n'en restait pas moins un visiteur comme tant d'autres avant lui. Il s'agissait de l'homme qui lui avait écrit suite à l'affichage en gargote.

Il fallait à présent user de stratégie. Comme l'accueil se passait bien, il sortit légèrement de l'alcôve dans laquelle il se cachait et fit habilement apparaitre son bras en armure qui tenait en sa main sa hache luisante et acérée, dans le champ de vision du visiteur.

Il fallait, il fallait... encore et toujours...

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Pendant qu'il donnait le pourquoi du comment il était la, un bras tenant une hache fit son apparition. Un sourire se dessina sur son visage.

2 personnes rien que pour moi, je suis gâté.

La donzelle écoutait attentivement ledit Voyageur tout en le scrutant. Ainsi elle n'était pas seule à entendre des voix, cela était rassurant dans un sens. Elle ne cacha pas sa surprise lorsqu'il émit le fait qu'ils étaient deux pour l'accueillir. Ephémère se retourna brusquement en se décollant du chambranle de la porte mais ne vit personne derrière elle. Son regard se posa à nouveau sur son interlocuteur. Un regard interrogateur.

-Deux?... Dites-moi le Voyageur, z'auriez pas abusé de la fumette d'herbes, non? Ou bien de la bibine? Non parce que si vous me voyez en double ça pourrait expliquer ce...

Soudain, un éclair lumineux traversa son esprit.

- Ah! J'ai compris! Vous parlez de Maurice? Demanda t-elle en pointant du doigt le garde qui était toujours figé et muet.

Mais en prêtant plus d'attention, elle remarqua que le regard du visiteur se portait plus loin derrière elle. La jeune femme se tourna une fois de plus et aperçut le bout de bras tenant une hache, sorti de derrière le mur. Elle plissa les yeux, intriguée.

- Euh... Qu'est-ce que c'est ça? On joue à cache-cache?

Ephémère invita l'homme à la suivre à l'intérieur en agitant la main, tandis qu'elle s'approchait à pas feutrés du fameux bras armé.

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Un instant elle le prenait pour un fou. Il n'avait pas d'hallucination quand même, jusqu'à ce qu'elle regarde dans sa direction et avait remarqué elle aussi le bras avec la hache. Elle l'invita à la suivre, il acquiesça de la tête. Il avait eu le droit à un beau spectacle vu de devant, il ne regrettait par ces formes vu de dos.

Dites moi! Votre Maurice, il doit être mort gelé le bougre? Ou alors c'est une statue que j'aurais pris pour un garde? Dit il tout en marchant en direction du bras

Elle avançait vers ce bras, curieuse de savoir qui se cachait là, le Voyageur sur ses talons.

-Maurice, gelé? Avec toute la vinasse qu'il s'envoie dans le gosier, doit même plus sentir le froid... Disons qu'il parle quand il est de bonne humeur, c'est-à-dire rarement... Mais bon, il fait parti du décor...

C'est à ce moment qu'elle fit un bond en arrière, écrasant au passage le pied de celui qui la suivait de près. Ephémère resta un instant immobile, fixant l'homme en armure. "Mais c'est qui celui-là?" pensa t-elle. Elle reporta son attention sur la hache, pour être à l'intérieur du repaire, c'était forcément un des leurs. Elle demanda alors à l'homme de fer:

- C'est une blague?

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Il la suivait de près, peut être de trop près. elle fit un bond en arrière, son pied était en dessous.

Il étouffa un cri mélange de douleur et de surprise. Ses mains s'agrippèrent à la taille de la donzelle. Reprit en écho sa question

Ouais!! C'est une blague?

C'est dangereux de suivre quelqu'un de trop près. Surtout quand il s'agit d'Ephémère. Elle était tellement intriguée par celui qui se cachait sous l'armure qu'elle en oublia celui qui lui collait au train. Résultat: un pied écrabouillé. Mais ce n'est pas tout! Par malheur, il posa ses mains sur la taille de la donzelle, et par instinct de survie, celle-ci lui asséna un coup de coude dans les côtes. A ce rythme il allait pas entrer entier...

Elle s'écarta du Voyageur et cligna des yeux, confuse. Ou pas.

- Oups... Pas trop de mal?

Son regard passait du visiteur à l'homme de fer, dans l'attente de savoir de quel compagnon il s'agissait.

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Il l'avait attrapé comme il le pouvait pour la guider hors de son pied écrabouillé. Cela lui avait valu un bon coup de coude dans les côtes, résultat le souffle coupé et le malheureux le rechercher plié en 2.

Citation :: - Oups... Pas trop de mal?

Il voulut poser la main à hauteur de sa poitrine pour garder une certaine distance mais se ravisa avant d'en prendre une autre

On dit jamais 2 sans 3. La prochaine ce sera quoi? J'aurais le droit à une petite choppe pour vous faire pardonner non? Relève la tête pour essayer de lui sourire, ce qui ressemblait plus à une grimace.

Hé l'ami!! en Hélant l'homme de fer Prêtes moi ton armure par sécurité!

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L'impiccato avait relâché sa position de garde quand il estima que le visiteur ne présentait plus aucun danger potentiel pour Ephémère et pour l'enceinte de la forteresse. Il observa avec attention l'accueil puis la petite scène cocasse entre l'homme et la belle.

Puisque sa présence n'était plus un secret, il s'avança vers eux en ôtant son heaume :

"Bonjour Damoiselle Ephémère, ravi de vous revoir icelieu"

Il s'inclina respectueusement vers la belle et se tourna vers le visiteur :

"Bonjour Messire, je vous souhaite la bienvenue chez Fatum, je m'appelle L'impiccato, heureux que vous ayez pu trouver la forteresse pour nous rejoindre."

Il salua l'homme puis reprit à son intention en souriant ironiquement :

"Je vois que vous commencez déjà à vous frotter à vos nouveaux Compagnons et dans Compagnons il y a gnons *il se marrait tout seul* Vous découvrirez vite qu'ici les femmes sont aussi belles que dangereuses ! Navré l'ami je garde ma carapace de fer, j'ai trop peur des coups mal placés !"

Il se mit à rire un peu puis reprit :

"Je vous laisse entre les mains et aux bons soins de Damoiselle Ephémère, essayez de rester un peu de temps en vie, histoire d'aller jusqu'au petit entretien qui vous attend ! Bonne chance à vous et à très vite j'espère !"

Il salua l'homme et reprit pour Ephémère :

"Cet homme est celui qui m'a demandé par courrier de rejoindre notre organisation suite à une affiche posée en gargote. Je vous remercie Damoiselle Ephémère d'avoir bien voulu accueillir notre hôte. Votre sourire et vos beaux yeux sont bien plus agréables et avenants que mon armure, mon heaume et ma hache !"

Il rangea le manche de sa hache au fourreau et termina :

"Je retourne à présent à la garde et prend congé de vous deux. Bonne fin de journée..."

Il salua ses interlocuteurs et repensa au rêve brisé du haut du rempart avant de se dire que les prochains l'amèneraient sans doute sur une plage normande en plein été et en douce compagnie...

On dit jamais 2 sans 3. La prochaine ce sera quoi? J'aurais le droit à une petite choppe pour vous faire pardonner non?

Ephémère se pinça les lèvres pour ne pas rire en voyant le rictus du Voyageur qui tentait de sourire.

- Je sais pas si c'est une bonne idée... Imaginez qu'en vous apportant une bière je me prends les pieds dans le tapis, je tombe et dans ma chute je vous fracasse le crâne avec la chope? Tout cela par inadvertance bien entendu! Trop dangereux...

Un sourire amusé étira les lèvres purpurines de la jeune femme quand...

Hé l'ami!! Prêtes moi ton armure par sécurité!

Cette fois elle partit dans un grand éclat de rire, si grand qu'elle en eut la larme à l'oeil. Qui a dit qu'elle était moqueuse?... Ce sont vraiment des mauvaises langues! Elle se tourna alors vers le compagnon en armure en s'essuyant le coin des yeux, encore secouée par quelques soubresauts de rire quand ses mirettes s'écarquillèrent en découvrant qui se cachait sous l'heaume. L'impiccato! Ça alors! Des mois qu'elle ne l'avait pas revu. Depuis ces soirées sur la plage à refaire le monde et boire jusqu'à tomber de sommeil. Elle sourit en y repensant.

- Bonsoir L'impiccato, ça fait plaisir de vous revoir après tout ce temps.

La donzelle le laissa se présenter au visiteur et comprit que c'était lui qui l'avait dirigé ici. Puis vint le moment pour lui de les quitter.

- A bientôt j'espère, j'ai été ravie de vous revoir.

Elle lui sourit, puis lui envoya un baiser volant comme elle avait l'habitude de faire. Elle se tourna ensuite vers le Voyageur et ouvrit la marche d'un geste du bras.

- C'est par là! Suivez moi que j'en finisse avec vous.

Cette phrase n'était pas anodine. C'était juste fait exprès pour l'effrayer et elle eut un mal fou à garder son sérieux. Elle le mena jusqu'à la table où se trouvaient parchemins, plume et encrier, l'invita à prendre place sur la chaise et posa un formulaire devant lui.

formulaire:

- Voilà pour vous, quelques petites questions auxquelles vous devez répondre avant de recevoir votre première clé. Je vous laisse vous débrouiller, en attendant je vais vous chercher une chope de bière. Je reviens!

Et la voilà qui disparaît dans un couloir.

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Citation :: "Bonjour Messire, je vous souhaite la bienvenue chez Fatum, je m'appelle L'impiccato, heureux que vous ayez pu trouver la forteresse pour nous rejoindre."
"Cet homme est celui qui m'a demandé par courrier de rejoindre notre organisation suite à une affiche posée en gargote. Je vous remercie Damoiselle Ephémère d'avoir bien voulu accueillir notre hôte.

Il se souvenait de ce nom.

Enchanté de faire votre connaissance et de vous voir en chair et en... armure.

Et la donzelle d'ajoutait

Citation :: - Je sais pas si c'est une bonne idée... Imaginez qu'en vous apportant une bière je me prends les pieds dans le tapis, je tombe et dans ma chute je vous fracasse le crâne avec la chope? Tout cela par inadvertance bien entendu! Trop dangereux...

Vu sous cet angle, il refit une grimace en imaginant ce qu'il pourrait arriver. Je vous la paierai, ce qui serait la meilleure des solutions à mon goût. Je ne suis pas disposé à avoir le crâne fendu alors que je viens tout juste d'arriver.

L'homme de fer tourna les talons, son travail à l'entrée était fini

A très bientôt, Messire L'impiccato

Citation :: - C'est par là! Suivez moi que j'en finisse avec vous.

Passe un doigt dans son col masquant son mal être.

Euh... vous avez prévu quoi pour moi? L’écartèlement, bof. Le baiser de la veuve noire, plus intéressant.Et....

Un formulaire? La température redescendit d'un coup et il se mit à son aise sur la chaise, la regardant s'éloigner. Il reporta son attention sur le parchemin et le remplit rapidement avant de repousser le formulaire au centre de la table.

[mp envoyé]

Ephémère revint, une chope pleine à la main. Elle sourit au futur nouveau Compagnon qui attendait sagement son retour. Elle était d'humeur joueuse aujourd'hui, aussi feignit-elle de trébucher pour rappeler à l'homme sa prémonition de fracassage de crâne à la chope et l'effrayer un peu plus. Elle se retint à la table et se mit à rire en lui tendant la boisson intacte.

- Rassurez-vous! Je ne suis pas aussi maladroite, heureusement. Tenez, buvez, vous l'avez bien mérité après toutes les misères que je vous ai fait subir. Ça vous aidera à vous remettre de vos émotions!

Elle jeta un coup d’œil au formulaire qui trônait au centre de la table et le saisit. Elle chercha du regard Maurice mais en vain.

- Bon, bougez pas et savourez votre mousse, je m'occupe d'apporter ça à qui de droit et je vous ramène votre clé si tout est en règle.

Sur ces mots elle tourna les talons et emprunta un autre couloir pour réapparaître quelques minutes plus tard, tenant une clé à la main qu'elle lui remit.

- Et voilà pour vous! Bienvenue parmi nous.

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La demoiselle revint peu de temps après avec une bonne chope de quoi requinquer surtout après quelques péripéties. Parlant de péripéties, une autre venait. La Dame allait trébucher, son premier réflexe fut de se lever en reculant faisant tomber la chaise sur laquelle son postérieur était. Elle lui balança

Citation :: - Rassurez-vous! Je ne suis pas aussi maladroite, heureusement. Tenez, buvez, vous l'avez bien mérité après toutes les misères que je vous ai fait subir. Ça vous aidera à vous remettre de vos émotions!

Et cela vous fait rire. Je ne voudrais pas me retrouver la tête ensevelie sous les bandages et vous ne voudriez pas abimer un si beau et jeune homme.

Jeune et beau, tout était question de point de vue. Il releva la chaise et se reposa dessus.

Je vous remercie. Je peux vous attendre avec patience maintenant que j'ai de quoi tenir Levant sa chope comme pour trinquer

Elle revint avec une clé. J'en fais quoi?!! Se dit il. Puis une idée éclaira son visage

C'est la clé ouvrant votre ceinture de chasteté? Se pinçant les lèvres au bord de la crise de fou rire

Et tandis qu'elle lui tendait la clé, il demanda:

C'est la clé ouvrant votre ceinture de chasteté?

Ephémère le regarda quelques secondes, interloquée. Les mirettes arrondies et la bouche ouverte, cherchant ses mots. Alors celle là on ne lui avait encore jamais faites. Et elle ne s'y attendait pas du tout! Passée l'instant de surprise, elle se mit à rire franchement.

- Alors là bravo! Vous m'avez bien eu! Mais, navrée de vous décevoir, ce n'est pas la clé menant au paradis... Lui dit-elle sur un air taquin... Cette clé vous ouvre certaines portes du repaire, d'ailleurs, si vous voulez commencer la visite, c'est par là!

Elle pointa du doigt le couloir du fond à droite.

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Il avait réussi à la surprendre et lui faire perdre ces mots pendant un instant. Puis elle reprit

Citation :: - Alors là bravo! Vous m'avez bien eu! Mais, navrée de vous décevoir, ce n'est pas la clé menant au paradis...

Sur le même ton

Et c'est bien dommage, je m'y serai perdu avec plaisir. Au moins j'aurai essayer. Je vous suis belle Demoiselle

Ephémère posa sur lui un regard amusé et ajouta, taquine:

- Le paradis ça se mérite! Allez suivez-moi, il est temps que vous fassiez connaissance avec d'autres compagnons.

Elle l'accompagna jusqu'au couloir en lui indiquant où se rendre. Et après l'avoir salué, elle partit du côté opposé pour vaquer à ses occupations.