Et l'ennui m'emmena ici.

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Après un mois et demi à Châteauroux mon retour ne fut qu’ennui et routine quotidienne.
Ma vie de fils de noble n’avait aucun intérêt.
Après quelques recherches et beaucoup de motivation je me rendis au lieu trouvé non loin sans mésaventures.

Je frappai alors à la porte espérant être rejoins rapidement.

J’attendis tranquillement.
Me préparant une pipe pour faire passer le temps.

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Sur un arbre perché, le visage au vent et l'esprit envahi par ses pensées, la Brunette faillit perdre l'équilibre lorsqu'en sursaut elle se réveilla. Agrippée à la branche comme si elle était au dessus d'un ravin sans fond, elle mit quelques secondes pour reprendre ses esprits.

L'énergumène qui l'avait réveillée le paierait. Mais...

Alors qu'elle observait la silhouette qui se tenait devant la porte, elle eut comme un doute, alors elle se frotta les yeux comme pour mieux se réveiller et avoir la vision plus claire surtout...
Mais non, c'était toujours le même qui se trouvait là et elle le connaissait bien, très bien même...

Il était venu à visage découvert, ce qui était vraiment téméraire, voire suicidaire.

D'un saut assuré, elle quitta son perchoir, pour se placer juste derrière l'arrivant.

L'odeur de la pipe, elle la connaissait bien, il n'y avait plus aucun doute à avoir.

- Salut! Tu t'es perdu?

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J’entendis un craquement de bois sans grand intérêt surement une bestiole.
Continuant à fumer ma pipe le temps commença a tourné.
Soudain le bruit du choc à terre me fit empoigner ma dague le temps de me retourner vers le bruit.
Un visage familier mais qui pouvait-elle être ?

Salut.
Perdu moi non du tout, je suis exactement ou je voulais aller.
Au faite on se connaît ton visage m’est familier.

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Laissant à peine entrevoir ses yeux brillants d'espièglerie sous sa capuche, car elle avait bien dû se mettre à la mode Fatum, elle répondit d'une voix qui ne cachait pas son amusement. La jeune effrontée savait très bien qu'il serait étonné de la voir ici, et cette fois il ne l'avait pas oubliée. Ça, elle en était persuadée. Enfin presque...

- Tu en avais marre de couper du bois? Je suis ravie que tu n'aies pas repris une vie d'ermite comme tu me l'as écrit.

Pointant la main prudente de l'homme, caressant le pommeau de la dague:

- Pas besoin de ça, de toute façon, tu n'aurais aucune chance ici. Ne sens-tu pas les regards peser sur toi?

Avec une familiarité qu'elle n'estimait pas déplacée, la brunette attrapa le bras de l'individu pour l'entraîner vers l’intérieur, et en poussant la lourde porte, elle lui confia:

- Bienvenue dans ta nouvelle vie.

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Un sourire un petit moment de joie de retrouver celle qui lui avait donné envie de faire autre chose de sa vie.
Celle qui depuis son départ laissa un vide et une réponse en suspend a un courrier.

Je crois que oui le bois c’est bien fini.
Ravie que je n’aie pas repris ma vie d’ermite ou ravie de me voir ici ?

Je n’ai pu que lui faire un sourire.
Je laissais poser sa main près de la mienne rengainant doucement l’arme.

Désoler ce n’ai qu’un réflexe je m’en serais voulu de t’avoir blessé n’es ce qu’une éraflure.
Ce n’ai pas dans mes habitudes de m’en prendre à une femme.

Je me laissai guilde par la petite brunette.
Et ne pu lui répondre.

Je ne suis pas encore dans les rangs mais c’est déjà un bon début.

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D'un ton faussement outré et surtout rempli d'amusement:

- Tu penses vraiment que je me laisserais attaquer par un homme?

Afin de profiter de la chaleur des derniers rayons de soleil du jour, elle l'entraîna dans une petite cour, pas très loin du terrain d'entraînement. D'ailleurs certains Compagnons s'entraînaient encore, car on pouvait entendre les fers s'entrechoquer dans un lourd fracas résonnant.

Mandra ne fut pas surprise qu'il la suive aussi docilement, car il avait l'air décidé d'une part et d'autre part, son visage montrait que ça lui faisait plaisir de la revoir.

- Je ne pensais pas te revoir, et encore moins ici. Il faut que tu remplisses un formulaire, puis que tu l'envoies à la régente qui te prendra en main.

Formulaire:

La jeune femme tendit le parchemin à la future recrue avec un sourire en prime et s'assit en tailleur sur un énorme bloc de pierre.
Après un moment de réflexion, ou d'hésitation, elle se décida out de même à répondre à ses questions.

- Ravie de ni l'un ni l'autre. Tu sais très bien que je n'influe pas les gens moi. Je suis juste contente de voir un visage familier. En plus, tu avais l'air tellement... dépité le soir de mon départ. Il faut dire que j'ai engendré un sacré feu d'artifice mouillé ce soir-là...

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Le formulaire rempli je l’envoyais donc à la personne indiqué.
Mon pigeon manquait cruellement d’exercice vu qu’il pouvait nourrir un homme assez facilement.
On aurait plutôt dis un rat avec des ailes tellement il pouvait être gros et difforme.
Amusé par sa question je ne lui répondis pas de suite préparant une pipe en attendant la suite des évènements.

Je pense pas mais mon intention ne l’étais pas ayant reconnu ta voix.

Tirant quelques bouffées sur ma pipe, repensant à la dernière soirée en sa compagnie.

À mes souvenirs tu ne voulais plus me voir à cause d’une hystérique.
Je n’ai pas cherché à comprends je suis parti.
Pis tu m’as écrit ou je t’ai répondu et que j’attends toujours une réponse d’ailleurs.