Une arrivée parmi d'autres

Messages : 29 Localisation : dans son terrier

La jeune femme avait rencontré une partie de la bande en taverne. Elle les avait trouvé sympathique, libre avec un certain code d'honneur, mais surtout déjanté. Leur côté fou lui avait plus. Elle en avait assez de l'inactivité de certains, des promesses en l'air de dirigeants, des villages qui s'endormaient peu à peu. Elle avait déjà connu cette situation dans son village natal et en était parti et là tout recommençait. Les gens devenaient peu à peu des marmottes. Eux bougeaient rien, ne se prenait pas la tête. Leur chef ne faisait pas une crise d'autorité. Chacun était libre de leur choix. En parlant, la jeune femme avait même donné quelques renseignements sur les gardes de son village. Elle n'en revenait pas elle-même. Puis elle avait fini par demander les conditions d'admission dans leur groupe de très méchants et comment si rendre. Une blonde lui avait donné un plan. Et la voilà le nez sur la carte cheminant toute seule dans les forêts, enroulée dans la cape avec un bâton et une petite besace avec quelques provisions.

Fichre, encore des ronces, de la boue... grommelait-elle. Elle commençait à avoir froid aux mains. Elle s'arrêta et souffla dedans. La jeune femme en profita pour s'orienter, elle avait l'impression de tourner en rond dans cette forêt. Tous les arbres se ressemblaient à ses yeux. Enfin elle découvrit le chemin indiquait sur la carte, un coup de chance enfin. Elle s'engageait sur le petit bout de terre entre les ronces et les hauts arbres. Elle arriva devant un petit poste de garde qui ne payait pas de mine. Elle frappa à la porte de son bâton en criant :

Oh ! Eh, ! Il y a quelqu'un ici ? Je viens de la part d'Elvy, une femme blonde.

Elle n'était plus très sûre du nom. La jeune femme espéra que tout irait pour le mieux.

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Elvi était over bookée, surtout avec le diable à l'entrée...

Mais elle remarque quand même une brunette qui s'approche.

Comme la brunette la demande, et que notre blonde fatumiesque la reconnait du premier clin d'oeil -ben vi le soir ses yeux clignent- elle daigne la rejoindre.

"Bonsoir !

Ca va bien ?

Ah qu'est ce que ça fait plaisir de débaucher les lorrains ! Un vrai sport ! Paraît même que j'ai fait mon nom dans votre ville hein ? Vous allez me dédier une statue ? Une rue ? Près de la mairie ? Paraît que y a de mignons conseillers..."

Elle lui sourit, insondable. Vrai ? Faux ? Pour le savoir, une seule solution, c'est la manifestation ! Euh enfin... Se manifester.

Bref, elle lui tend un parchemin tout en poursuivant son bla bla:

Spoiler:

"Donc, tu dois envoyer ça à Rayser. Par contre, travailles tu aujourd'hui ?
Dans tous les cas je vais t'envoyer un ti pigeon pour qu'on sache ce qu'on fait de toi. Le chef est un peu réticnet à prendre des lorrains, ce qui se conçoit, non ?"

Elle sourit et attend que le vélin se remplisse...
Et au bout de quelques secondes, pouf, une idée la traverse, et elle s'en va gueuler:

"ERSIIIIIINNNNN On a une recrue pour toiiiiiiii"

Puis revient sagement.

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La jeune femme attendait quand Elvi approcha et lui répondit :

Citation :: Bonsoir !

Ca va bien ?

Ah qu'est-ce que ça fait plaisir de débaucher les lorrains ! Un vrai sport ! Paraît même que j'ai fait mon nom dans votre ville hein ? Vous allez me dédier une statue ? Une rue ? Près de la mairie ? Paraît que y a de mignons conseillers..."

Elle lui répondit :

Bonsoir, très bien, juste un peu froid. Et toi ? On va te donner une médaille et une statue sur la grand place.

La jeune femme sourit à cette idée, pas sure qu'elle plaise à tous. Elvi lui donna un parchemin en lui disant :

Citation :: "Donc, tu dois envoyer ça à Rayser. Par contre, travailles-tu aujourd'hui ?
Dans tous les cas je vais t'envoyer un ti pigeon pour qu'on sache ce qu'on fait de toi. Le chef est un peu réticent à prendre des lorrains, ce qui se conçoit, non ?"

Elle prit le parchemin et lui répondit :

Je ne travaille pas encore. Je cherche mon travail que le soir après 19 heures sauf les mercredis ou les weeks ends où je peux venir dès le matin. Je comprends tout à fait qu'il ne veuille pas prendre de Lorrains. En ce moment vous êtes là-bas et vous ne voulez pas de taupe pour informer de vos projets. En plus vu mon poste, je comprends sa réticence, pas de souci.

La jeune femme brun s'installa pour remplir son parchemin quand la blonde hurla :

Citation :: "ERSIIIIIINNNNN On a une recrue pour toiiiiiiii"

Elle leva le nez de son parchemin et lui demanda

Ersinn, notre ancien duc?

En attendant la réponse, elle se remit à son écriture.

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Elvi après ses pitreries se reconcentre sur la femme.

Citation :: Bonsoir, très bien, juste un peu froid. Et toi ? On va te donner une médaille et une statue sur la grand place.

"Oh ben tiens une médaille, j'y avais pas pensé !
La mairesse est vraiment trop gentille !

Bon pour le chef c'est pas qu'il en veut pas, juste qu'il préfère que vous attendiez que les phases Lorraine soient passées... En attendant, vous pouvez continuer à m'envoyer les rapports, je les lis attentivement héhé !"

Elle sourit voyant qu'Ersinn a fait mouche

"Oui je le charrie un peu, c'est un ami du chef."

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Lapine remit son grand manteau noir et se dirigea dans les forêt à la faveur de la nuit. Elle marchait dans l'obscurité éclairée par la faible lueur des étoiles et du croissant de lune. Son souffle faisait un nuage de brouillard devant elle. La jeune femme accéléra les pas. Elle reconnut facilement le chemin emprunté plusieurs mois auparavant. Elle arriva devant la porte du repaire et frappa. Elle se mit à piétiner soufflant dans ses mains pour se réchauffer en attendant qu'on lui ouvre.

Le visage entouré d'un châle la Féline passant près de l'entrée entendit quelqu'un frapper contre les lourdes portes de l'entrée.

Elle resta là hésitant un instant, c'est qu'il faisait pas vraiment chaud et qu'elle avait pas vraiment le temps d'accueillir un nouveau, aussi ne voyant personne dans la cour, et n'étant pas d'un naturel à laisser des gens poireauter des heures , elle s'avança vers les lourdes portes pour les ouvrir...

Quand les portes s'ouvrirent elle se retrouva face à une personne qu'elle connaissait, son premier réflexe aurait été de refermer la porte directement, mais elle n'en fit rien..........

Elle la laissa entrer en lui faisant un geste de la main et s'avança vers le feu sans mot dire ...........

Puis tout en avançant ses mains au-dessus du feu, elle regarda la femme qui était là devant elle.....

Bonjour Lapine ...........Que nous vaut ta venue ?

La Féline l’observa et l’invita à faire comme elle pour qu’elle se réchauffe un peut auprès du feu, elle attendait une réponse de Lapine

Messages : 29 Localisation : dans son terrier

Lapine attendait dans le froid quand la porte s'ouvrit enfin. Elle avait l'impression d'être gelée. Quand Féline lui proposa de s'approcher du feu, elle ne se fit pas prier. Elle la salua au passage et lui répondit :

Bonsoir Feline. Je souhaiterai revenir parmi vous. La lorraine s'endort doucement entre des brigands repentis et une noblesse qui ne cherche qu'à dominer et s'enrichir sur le dos du peuple. Les denrées flambent sur le marché et les imports augmentent sans cesse. Il n'y aucun organisation garder non garder plus non garder... bref la Lorraine part dans tous les sens. Alors me revoilà pour retrouver une place, un endroit où je me sens bien et utile. En espérant que je sois toujours la bienvenue.

Tout en parlant Lapine en profita pour se réchauffer et faire partir l'humidité sur sa grande cape.

Invité

Passant près des portes en espérant y trouver des nouveaux venus à accueillir, Sandoval reconnut la voix de La Féline qui disait :

- Bonjour Lapine........... Que nous vaut ta venue ?

Ne sachant pas qu'il s'agissait là du faux nom de la personne à l'entrée, il pensa simplement que la chef était en pleine conversation privée avec son Kayser, et il s'éloigna sur la pointe des pieds en se bouchant les oreilles pour ne plus rien entendre, il avait déjà vu bien trop d'horreurs en taverne ce jour...

Arrivé près du feu, où Mandragore construisait un château de cartes pendant que d'autres compagnons regardaient, bouche fermée, sans un mot depuis des heures, il salua tout le monde, ainsi que Kayser qui essayait ses habits de Duc en demandant l'avis d'un groupe de personnes lançant des "Ho ! Ha ! Heu...".

Kayser ? Mais alors, qui est avec Féline à la porte ??? Sandoval partit en courant pour sauver l'honneur des Fatum !

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La jeune femme n'avait plus froid grâce à la chaleur du feu. Elle expliquait les raisons de son retour à Feline quand un homme passant non loin d'elles. Il se boucha les oreilles avant que Lapine n'est pu le salua. Elle se regarda étonné détalé comme s'il était poursuivi par un meute de loups affamés. Elle ne put réprimer un rire et demanda à Feline :

Il est toujours comme cela ?

Lapine se dit quel drôle d'individus.

Alors qu’un tas de questions se bousculait dans sa tête, des souvenirs vinrent à La Féline ceux qu'elle avait désormais enfouis loin derrière elle......... Elle écouta les explications de Lapine, quand elle l’entendit rire

Il est toujours comme cela ?

La Féline se pencha et aperçut Sandoval et sourit

C’est un chouet compagnon je l’apprécie beaucoup

Puis elle invita Lapine près du chaudron et lui servit un bol de soupe bien chaude…….

J’aurais beaucoup de questions à te poser .
Mais je pense que je prendrais le temps de discuter avec toi dans un endroit plus confortable

Fouillant dans sa besace elle en sortit une clef rose….

Je te rends la clef que tu avais laissé un jour, j’espère que tu retrouveras le plaisir d’être auprès de nous Lapine

La Féline lui tendis la clef en lui souriant

Je te laisse apprécier la soupe……. je pense que tu connais l’endroit, je dois te laisser j’ai un tas de courrier à faire…

Elle la salua avec un sourire et repartit à l’intérieur du repaire

Comme à sont habitude il trainer toujours non loin de l'entré du repaire...
il arriva devant un feu de camps ou ce trouver déjà Feline et une nouvelle Recrut.

Bonsoir !

ce frotta les mains au dessus du feu en regardant la nouvelle puis Féline.

Comment sa va ?!

Invité

Sandoval arriva sur ses entre-faits, en réalisant quelques entrechats, et se plaqua contre un mur dans la pénombre... Il aperçut "l'homme" : alors c'était vrai ! Le vil semblait feindre des présentations car une dame venait d'arriver, les interrompant, sans doute, mais Sandoval n'était pas dupe !

Il se déplaça alors très rapidement le long du mur pour se rapprocher, en faisant résonner un inquiétant :
- L'Ombre Blanche...

Il entendit non loin d'eux des bruit de pat...
des bruit comme il les connaissez ci bien, celle du déplacement presque parfait d'un Assassin.

il regarda dans l'ombre et ne vit personne, mais il sentez que quelqu'un était la et qu'il les Observer.

il vit tout à coup sont loup s'approcher d'eux les dent sortit et Grognent comme ci il venez de voir le Diable en personne.
le comportement de sont compagnon lui indiquer que quelque chose n'aller pas et qu'il sentez un danger proche.

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Lapine sourita à LaFéline et prit la soupe avec reconaissance. Elle la bu tranquillement en l'écoutant. Et elle fit par lui répondre :

Merci pour les clés. Je m'en doute que vous avez tous des questions à mon sujet. On se reverra plus tard.

Elle salua Lafeline qui rentrait plus en avant dans le repaire. un homme avec un loup s'approcha. Elle le salua :[/ib]

Bonjour, Je suis Lapine. On peut dire une revenante. Je vais bien et toi?

[i]Une silhouette très discrète passa dans l'ombre et s'arrêta dans un coin. Le loup de l'homme l'avait repéré et grognait. La jeune femme regarda dans la même direction que le canidé et devina une forme. Elle ne put dire qui c'était, mais supposa que c'était un des hommes de Fatum. Mais la réaction de l'animal l'étonnait. Elle déposa son bol de soupe et se prépara à se battre éventuellement, sa main se rapprocha de sa dague, ses muscles se tendirent.

Invité

Sandoval voulut jeter un caillou de l'autre côté du couloir pour faire diversion, hélas il ne sortit de sa poche qu'un hochet d'enfant en bois (ndlr : le hochet, pas l'enfant...) qui dingua avant de se fendre et finir sa carrière là, seul, abandonné, dans un couloir obscur...

Il effectua ensuite une roulade en s'écriant "L'Ombre... aille... Blanche !" et se tint debout devant les personnes ici présentes, écartant un bras devant La Féline comme pour que personne ne la touche, et plongeant l'autre dans une petite sacoche à sa ceinture pour jeter une quelconque poudre aux yeux du loup et de la lapine, hélas, mille fois hélas, ce fut une pluie de pétales de roses qui s'abattit sur eux.

Ne se laissant pas décontenancé par si peu, il leur lança :

- Ca suffit ! Personne ne touche à la chef à part le chef ! La forniquerie, c'est comme la poésie : c'est fini !

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Quand Lapine reçut des pétales de roses, elle éclata de rire et se détendit aussitôt. Elle regarda l'homme devant elle et lui dit :

Ne vous inquiétez je ne suis attirée que par les hommes. Je ne toucherai pas la cheffe. Je vous laisse, je vais me reposer un peu. Il se fait tard.

La jeune femme salua les deux hommes et les quitta pour se rendre dans les dortoirs. Elle rit en partant.

Regarda l'Action et d'un ton niais:

tes qui toi ?!

Invité

Sandoval répondit aux deux en même temps :

- Hé, mais je suis un homme, quoi de plus naturel, en somme... Revenez dame !
...
- Quant à vous, sachez que j'ai tout nu, tout entendu ! Heu, tout entendu surtout, et vous qui comptez conter fleurette à notre cheffe, il faudra me passer sur le corps avant d'envisager passer sur le sien : elle est à Kayser, alors si ça c'est pas du courage !

Que ?!

Eclate de rire

ces pas du courage en effet ...
ces de la folie de vouloir m'empêcher de parler à mon Capitaine !

regarde le sir et rit encore

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Lapine arriva devant le repaire et essaya d'entrer mais sa clé n'ouvrit pas la porte. Elle frappa à la porte en attendant qu'on vient lui ouvrir. Pour plus de sécurité, elle envoya un petit pigeon au chef pour lui signaler son arrivée. Heureusement il faisait beau mais avec ce temps si changeant on ne savait jamais. Lapine n'avait pas envie de se mouiller. En attendant un retour de pigeon ou l'ouverture de la porte, elle s'assit et prit un morceau de bois et son couteau pour le tailler. Il fallait bien passer le temps. L'attente pouvait être longue parfois.

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