Les relations ne nuisent point

Messages : 4

Les indications étaient précises, le contact ponctuel, la jeunette avait trouvé sans mal... Pour son plus grand soulagement en cet instant, l'heure n'est pas à troubler sa maîtresse par quelconques incompétences. Elle s'approcha en présentant sa missive cachetée, nul besoin de mots la silhouette encapuchonnée ne semble de toute façon pas ouverte au dialogue. Juste un signe et la voilà invitée dans une lugubre charrette, recouverte d'un sombre tissu et sans la moindre assise, elle regrette la diplomatie conventionnelle...

*Pourvu que cela soit bref !*

Arrivée semble-t-il à destination, elle descend à peine de l'objet de ses tourments qu'elle se retrouve face à une porte grande ouverte qu'on l'invite sans palabres à franchir. Une fois à l'intérieur c'est avec soulagement qu'elle constate que les lieux ne sont pas à l'image du premier accueil, elle s'installe dans un fauteuil dans l'attente de son interlocuteur.

Messages : 217

Harckos était à peine ré-installé dans sa section qu'il aperçu une jeune femme qui attendait dans une des salles d'attente. Il avait à peine défait ses affaires et sans prendre le temps de déposer ses armes le colosse se dirigea dans la pièce. La pièce était sombre, mal éclairée. Les tentures pendaient devant les fenêtres et empêchaient le soleil de réchauffer la pièce. C'était loin d'être l'image que donné Fatum une fois intégré. La jeune femme c'était endormie sur un fauteuil qui semblait confortable. La jeune femme semblait jeune et jolie. Harckos décida d'égaillé un peu la pièce. Il alluma quelques bougies, ouvrit un peu les tentures afin de laisser passer un peu de soleil. La brise fraîche du matin entra dans la pièce et vînt caresser le visage de la belle endormie. Celle-ci se mît a remuer un petit peu. Le colosse se planta devant elle. Un fois qu'elle eut ouvert les yeux il prit la parole.

- Bonjour, je me nomme Harckos, je crois que vous attendez depuis un petit moment... vous avez franchi le premier test qui éprouve votre patience. Laissez moi vous offrir quelque chose à boire.

Il alla au fond de la pièce, prît deux choppe les remplis de bière et revint vers la jeune femme. Il lui déposa une choppe sur la table devant elle et s'n garda une, c'est qu'il avait soif lui aussi. Il tira un fauteuil qui semblait fort confortable, mais bien lourd à lui d'une seule main sans s'en préoccuper plus que ça ... l'autre étant occupé avec la choppe.

- Maintenant parlons un peu, qu'est ce qui vous amène en nos murs ?

Il s'installe dans son fauteuil, il était vraiment confortable... pourquoi n'en avait-il pas comme ça dans sa chambre ? Il verrait ça plus tard. Il dégusta sa choppe et attendit patiemment la réponse de la jeune femme. La patience étant une nature Chez Fatum.

Messages : 4

Sys ouvre les yeux lentement et termine dans une fraction de seconde, les écarquillant dans l'élan d'un léger recul de surprise. L'esprit encore embrumé, elle se voit proposer un accueil particulier par une brute épaisse de trois fois son volume, qui ne semble d'ailleurs pas se troubler outre mesure de ces présentations matinales aux allures barbares. Reprenant peu à peu ses esprits, elle reconnaît le lieu et comprend alors la situation... est-ce bien un mal de tête dû à quelques drogues qu'elle ressent là ?

*Fichtre, quelle soirée interminable... d'un ennui mortel... déjà pas mal d'être en vie !*

Le jour est levé, un rai de lumière ornant le tapis de reflets d'or donne à la pièce un élan de gaieté. La brise lui fait le plus grand bien, reprenant une position adéquate la brunette réajuste sa tenue, un peu incommodée.

*Au moins l'ours libertin n'affectionne pas les grottes !.. C'est quoi cette histoire de test ?*

Voilà que son hôte déménage le mobilier dans un vacarme épouvantable et dépose là, deux énormes pintes, non sans oublier d'en déverser tout autour au préalable. Nous y voici enfin, l'interrogatoire... Sys regarde son galant débauché boire allègrement dans l'attente, prenant une inspiration elle prononce enfin ses premiers mots de la journée, de sa douce voix.

Veuillez excuser ma rudesse, mais je ne suis point accoutumée à vos manières de "vilain"... je me contente d'eau, cela va très bien n'ayez crainte.

Il est vrai qu'elle n'est pas vraiment agréable levée du pied gauche, mais il lui arrive parfois d'être délicate. Puis il ne lui faut pas bien longtemps pour comprendre qu'elle doit se calmer... de plus l'homme ne semble pas mauvais.

Hum... je... mmh... vous... écoutez !.. Je suis ici pour prendre contact avec qui de droit, pour ne pas citer de nom... que voulez-v... qui donc ?..

Elle respire alors un grand coup.

Je me nomme Syspila, enchantée !

Messages : 217

Harckos sourit à la jeune femme et alla lui chercher un grand verre d'eau fraîche, qu'il lui donna délicatement.

- Ainsi vous souhaitez intégrer notre grande famille ? Pourquoi pas ?

Il lui tendit un formulaire et une plume.

formulaire:

- Il vous faudra remplir ceci et l'envoyer à La Féline. Puis nous irons boire de l'eau en taverne que je vous présente les lieux

Messages : 4

Le guerrier conscient du caractère venimeux de la belle, radoucit le rythme et serviable, part quérir l'objet de sa convoitise. Dans un mouvement discret, la jeunette ne peut s'empêcher de dérober à la vue le carafon déjà présent, un simple élan de compassion car elle ne faisait nullement requête dans ces paroles. Elle y gagna la fraîcheur de la source, et remercia l'homme avec sincérité, esquissant un sourire.

Merci bien Harckos... Je me sens quelque peu embrouillée et je ne souhaite point vous être désagréable... mais croyez-vous sincèrement que je puisse m'endormir sur ce fauteuil par le fruit du hasard ? Je ne pense pas et je ne vous affligerais pas de répondre à cette question...

Une bonne gorgée, avant de reprendre de plus belle tout en déposant le formulaire sur la table.

Mais en toute franchise, ceci n'a pas attendu votre bon vouloir. Ce qui m'inquiète en premier lieu serait plutôt de ne pas rencontrer quelqu'un qui sache qui je sois.

Un sourire moqueur naît sur son visage, Sys fait son possible pour le masquer au mieux. Cet homme ne mérite certainement pas une telle négligence, mais quand la colère la gagne au lever du jour, elle la tient pour un bon moment. Puis cet humour de taverne ridicule...

Harckos... je serais ravie de boire une choppe avec vous... à une autre heure... je n'ai pas pour habitude de me réveiller ainsi, voilà tout !

Elle ne veut pas le voir partir si vite malgré tout... elle apprécie sa compagnie... ce quelque chose de « sauvage attentionné » la laisse curieuse.

Vous êtes mercenaire ?

*Question stupide ! *

Un rire franc lui échappe, qu'elle interrompt aussitôt, portant la main à sa bouche.

Messages : 217

Harckos fût surpris par la question à demi-posée par la belle, elle insinuait qu'on l'aurait empoisonné... ça n'était pas monnaie courante au sein de la famille... lorsque Fatum a besoin d'endormir quelqu'un on l’assomme, le faire taire on lui coupe la langue et le tuer... et ba on le tue... non l’empoisonnement n'est pas une pratique familiale. Avant que le colosse ne puis répondre elle posa une nouvelle question... apparemment la jeune femme assise devant lui devait être une personne connue... peut être... en tout cas lui ne la connaissait pas... mais il se mêlait peu de politique ou de fréquentation... ce qu'il aimait avant tout c'était la liberté.

Pour finir elle lui demanda si il était un mercenaire avant de partir dans un rire cristallin... l'était-il ? lui même ne le savait pas ...

- Avant sachez, Syspila que si vous pensez avoir était empoisonnée ce n'est point par Fatum, ça n'est pas dans les coutumes de la famille d'avoir recourt au poison, si nous avions voulu vous endormir... Harckos sourit avant de reprendre... je crois qu'on vous aurez assommé.

Il fît une courte pause avant de reprendre...

- Ensuite sachez que je ne suis pas au fait des célébrités, qu'elle soit politique, ecclésiastique, ou encore voleur... si on peut faire une différence entre les politiciens et les voleurs... Il sourit avant de répondre par ailleurs chez Fatum nous sommes une grande famille où chacun à droit à la parole et toute voix compte comme une, que l'on soit le père de famille, chef de section ou simple membre. Donc pour moi vous n'êtes qu'une future sœur de combat, si je puis dire.

Il ne voulait point parraitre grossier, en effet il voyait dans les manière de la belle une certaine assurance et se dit qu'elle devait savoir se battre. Et Harckos accordait une grande valeur aux femmes qui savent manier l'épée aussi bien que la parole.

Il finit sa choppe avant de reprendre.

- Si je suis un mercenaire ? C'est une très bonne question... je suis ce qu'on me demande d'être... marchand, voleur, assassin, bandit, semeur de révolte, ameuteur de foule ou simple messager... je suis aussi chasseur, lorsque j'ai une proie en vue, désigné ou non je ne la lâche plus. Je suis né ainsi, j'ai fait ma jeunesse ainsi au milieu des loups... n'y voyait ici aucune image, j'ai pour compagnon un loup... qui sait vous le verrez peut être un jour.

Il s'arreta quelques instants. Les souvenirs afflués en lui. Comment il avait sauvé le louveteau qui l'avait suivit et sauvé à son tour par la suite. Les jeux et conflit qu'il avait du affronter... ces nombreuses cicatrices en témoignaient... heureusement la plupart était sur son torse et son dos, si bien qu'il ne paraissait pas défigurer... C'est d'ailleurs la plus récente, celle qui lui laissé une désagréable douleur au niveau de l'omoplate qui le ramena au présent.

Mais je peux dire qu'au final je suis libre... libre de mes choix, de la direction que je décide de suivre. Mais je suis avant tout un Fatum.

Il alla se resservir une choppe et remplis la carafe d'eau pour la jeunette, puis il revînt s’asseoir devant elle.

- Et vous ? Qu'attendez vous de Fatum ? Qu’espérez vous trouver dans cette famille qui vous ouvre ses portes ? Comment voyez vous la vie ici ?

Le guerrier s'adossa à son dossier il voulait connaitre les attentes de la jeune femme qui se trouvé devant lui.

Messages : 4

L'ambiance est faite, la discussion fait son chemin et la jeune femme se réveillant peu à peu retrouve une humeur plus abordable. Elle n'en oublie néanmoins aucunement d'être légèrement rancunière, mais cela est assez fréquent chez elle. Reprenant une gorgée d'eau, c'est avec surprise qu'elle l'entend nier la présence d'empoisonneurs au sein de la confrérie.

*Si ces affirmations ne sont pas dues à une méconnaissance, certaines choses s'expliquent.*

Préférant ne pas aborder le sujet, elle écoute sa tirade sur la noblesse et les vilains, la hiérarchie ou l'égalité, rien dont la brune ne puisse se soucier en cet instant, mais cela semble tenir à cœur de son... « Frère du combat ? ». Elle se mordille la lèvre afin de détourner son esprit, mais...

Oui ! Puis nous irons tous taillader dans la chair en se tenant par la main...

Celle-ci vient de lui échapper, elle souhaiterait ajouter « non, cela ne me sied pas outre mesure, merci », mais le silence qui s'ensuit le fait à sa place. Un regard échangé, un regard qui parle sans être compris, un regard qui malgré tout en dit assez pour que cette dernière phrase soit excusée... et ignorée. L'homme rompt le silence et répond enfin à la question posée, « avoue ignorer la réponse » serait plus juste. Il parle d'un loup, ce qu'elle ne manque pas de relever en acquiesçant à la remarque.

Je ferais en sorte de le rencontrer oui, ce sera un plaisir... merci.

Après un élan de discours fanatique assez bref, le colosse part finalement redoubler sa dose et s'en revient porteur de ses interrogations coutumières... bien que la forme n'en soit point figée. Syspila concède à ne pas détourner cette fois-ci, elle se lève en prenant une grande inspiration, fait de légers étirements tout en contournant son assise et commence à parler une fois les mains en appui sur le dossier.

Je constate que vous vous estimez à être en droit de connaître ces réponses... soit !
Je vous le concède, après tout si vous êtes là, mais cela ne signifie pas pour autant que je sois autorisée à vous le révéler.
Ainsi je vous dirais ceci, j'ai bel et bien trouvé asile dans ce fauteuil car cela fût convenu et je suis fort surprise, je vous le répète, de ne pas avoir eu de contact depuis mon arrivée tardive cette nuit.
Nulle offense !

Se redressant, elle fait quelques pas à portée d'oreille tout en replaçant quelques fois ses yeux noirs dans ceux d'Harckos. Son ton se fait neutre, comme semblant lire un parchemin.

Je suis... à justement parler... assez coutumière des simples et décoctions. Cela étant, je pourrais être qualifiée d’apothicaire, mais mes connaissances m'ont menée vers une autre voie. Disons que j'ai simplement étudié bien plus que les soi-disant potions bénéfiques... j'entends par là quelque chose de bien plus évident comme effet... l'inverse.

» Parce qu'il est bon d'avoir des relations.