Arrivée du Politicard

Le chancelier Prométhée l'attendait, les deux se connaissaient depuis des années, chacun ayant tracé sa route aux grès des succès et conquêtes, autant en monnaie qu'en gente féminine. Le temps suivait alors son œuvre, le phœnix du passé les liant se rallumait après tant d'années, Ardet nec consumitur. Le changement allait modifier considérablement les mentalités, l'heure était à la renaissance des ailes flamboyantes et enflammés. Ce retour allait mettre à rudes épreuves les malandrins croisant leur route, le sérieux était de mise chez cet homme avisé. Le Contre avait tout vu dans sa vie en politique, les fourbes, les loyaux, les chétifs, les indécis, les gueulards, les extrémistes et les jaloux. Chacun avait leur spécificité propre. De part son expérience,le contre savait contrecarrer leurs minables plans sans ambition. Les plus hautes instances lui avaient supplié secrètement de donner des conseils avisés à des fins politiques, maintenant celles-ci allaient tremblé par rapport à ce qu'elle avait omis.
Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
Cette dette ils allaient payer, la payer par le sang et l'argent.
Le contre arrivait à l'entrée de la batisse, l'entrée semblait sécurisé, du moins à premier abord.

Gardes! Le chancelier m'attend et ne me faites pas perdre mon temps.

Elle se retourna tout d'un bloc, prête à mordre. L'Etrangére n'avait pas l'habitude d'être touchée. Elle baissa un peu sa garde quand elle vit que c'était le Chancelier,mais resta malgré tout sur la défensive.. Elle n'allait quand même pas lui enlever un morceau sous prétexte qu'il ne l'avait pas salué.

Pas grave, j'ai l'habitude qu'on ne me voit pas.

Elle sentit le métal froid dans sa main et baissa son regard vers les clés alors qu'il poursuivait sur le même ton qui n'appelait pas de réplique. Pour sur il avait l'habitude de commander celui ci. C'était la premiére fois qu'elle le voyait et cela avait plutôt mal commencé. La bouillante Etrangére ne restait pas longtemps fâchée, mais pour la forme ne lâcha pas le morceau de suite. Elle bougonna pour le principe et fit semblant d'hésiter. Elle serait revenue bien sur garder la grille, sa colère passée.

Faut pas être sortie de l'école royale pour accueillir les gens vous savez... Mhm... Je vais y retourner à cette damnée grille, ne vous inquiétez pas. Et vous êtes tout excusé ne vous croyez pas obligé, et puis vous devez avoir des choses à vous dire qui ne me concernent pas. Merci quand même.

Un léger sourire, une inclinaison de tête et elle repartit vers les grilles, plantant le Chancelier qui ne devait pas en avoir l'habitude. Mais elle était ainsi, elle ne faisait que ce qu'elle voulait.

Citation :

Edi pour correction, suite à erreur

Le contre n'en rajouta pas par rapport à ce qu'avait dit le chancelier. Il jeta un regard assez froid à la geôlière des lieux, acquiessa lentement la tête de bas en haut pour la remercier un brun de l'avoir accueilli.


L'heure n'était pas au remerciement solennel hélas, l'heure était à la discussion avec son ancien associé, qui plus ait, allait devenir son partenaire de "jeu" dans la basse cour politique du monde actuel. Le renouveau messieurs dames, le renouveau arrivait.

Le politicard regarde cet univers qui n'était pas le sien. Ce n'était pas un bandit, mais un contre agile, futé et surtout rusé comme un renard. Jamais il n'avait perdu un seul duel politique, les meilleurs face à face restaient les têtes à têtes avec des hommes du même standing, peut être même se croyant supérieur en intelligence. Non, beaucoup avaient essayé de duper son monde, de manipuler sans scrupule les siens jusqu'à leur propre femme, la chair de la chair, mais peu d'entre eux en témoignaient encore. La folie les guettait tous autant qu'ils étaient, parce que le contre avait réussi à démasquer leur impudence et surtout leur folie irraisonnée. Leur triste sort n'était pas à plaindre, ils l'avaient mérités amplement.


Il se permit de regarder la vallée au loin, sentir le vent glacial venu du nord jusqu'à endurcir ses joues pourtant déjà épaisses après tant d'années à supporter des températures parfois extrêmes.
L'hiver arrive, et la partie va commencer.
Certains ont voulu jouer, maintenant ça va pleurer leur catin de mère qui n'aurait jamais du les mettre au monde.
souffla-t-il avec un calme vraiment étrange à l'oreille du Chancelier.

Mettons nous rapidement au travail, le temps presse. ajouta le contre

Le moment était venu de se mettre au travail, les papiers allaient être rempli pour n'avoir aucun problèmes avec les autorités compétentes d'icelieu.