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 Et...patatra...

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patatra

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MessageSujet: Et...patatra...   Et...patatra... Icon_minitimeMer 10 Déc - 11:24

La silhouette râlait en suivant le plan. Qu'est ce que c'est mal dessiné, franchement, il avait passé l'âge de déchiffrer des dessins sur des bout de parchemin. Enfin bref, après un moment à déambuler dans le coin, il vit le but de sa marche se dessiner.
Arrivé devant une porte, sans porter plus d'attention sur la bâtisse, une voix posée mais assez sèche se fit entendre:


Ho là!!! y'a quelqu'un?

Un instant d'hésitation se fit sentir, à moins que ça ne fusse de la réflexion, avant de continuer

Je viens voir Badhaboum.

Sa main s'était machinalement portée sur la hache qui ornait sa ceinture en attendant qu'on lui réponde. Son nez souffla quelques volutes de fumée, rappelant le froid mordant de la saison, mais la silhouette ne semblait ni en souffrir, ni même s'en préoccuper.
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Bhadhaboum

Bhadhaboum


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MessageSujet: Re: Et...patatra...   Et...patatra... Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:29

Y a un vieux qu'est dans le froid depuis des heures, il demande Bhadhaboum.
Encore ? Mais elle en est combien des tarés à rameuter la Blonde ?
Quelques-uns, à ce qu'il parait, ça se multiplie bien ces machins là, faut la prévenir.


Quelque part au fin fond du campement, une Blonde qui ne craignait pas non plus le froid semblait profiter d'un moment délectable en compagnie de son Prométhée. Elle semblait naitre elle aussi, renaitre serait plus juste. Dans le feu de la nouveauté d'un couple, tout est forcément tout beau et tout rose. Ce qu'ils partageaient, ce qu'ils avaient d'abord voulu par intérêt, prenait un tout autre chemin. L'amour peut-il naitre des cendres de l'intérêt commun ? La réponse se dessinerait au fil des semaines à venir. Ce qui était certain pour Bhadhaboum fut que ce qu'elle avait désiré s'accomplissait. Sa famille était presque entièrement auprès d'elle, et en sécurité, sans qu'elle n'est besoin d'y passer des nuits blanches à veiller. Non que chaque membre n'en soit pas tout à fait capable, mais l'angoisse est un enfer qui ronge. Même la plus dure des carcasses, même la plus pure des âmes. L'angoisse est l'enfer de la vie, l'angoisse est un démon que l'on ne peut maitriser, à moins de l'ignorer. Mais peut-on ignorer ce qui nous constitue ? Non. Bhadhaboum m'avait aucunement l'intention de l'oublier, elle non plus. Le cocon des scandinaves ne représentait rien de plus que son paradis terrestre, le reste n'aurait jamais aucune importance. Comme il n'en avait jamais eu dans le passé, qu'il n'en aurait jamais dans le présent, quand à l'avenir, il n'aurait pas de présence sans. Ainsi, la Reyne avait désormais des faiblesses. Qui portaient des noms, qui vivaient, qui l'aimaient. Chose nouvelle et parfois déroutante, l'admettrait-elle en cachette à son Prométhée. Le terme d'amour n'avait jamais fais parti de son vocabulaire, aujourd'hui, il faisait parti de ses aujourd'hui, et de ses demains. Quelques qu'en soit les conséquences, elle y ferait face.


Au creux de ses hanches résidait la force vitale du couple qu'ils formaient. Allait-on réellement les interrompre maintenant ? Tout à fait. Nul doute que quelques étincelles jailliraient. Bhadhaboum finit par penser que c'était pour la bonne cause, le mâle lui, rageait. Les insultes devenaient feu d'artifice, c'était sympa à entendre. Le spectacle arracha un sourire de fierté à la Blonde. Ouais, son mec quoi. Il n'aurait pas pu être autrement. Autrement que son elle masculin. Elle aurait détesté tout autre faible, sans autorité, sans importance, tout autre qui ne fut pas son égal et qu'elle n'aurait pas respectée, qu'elle n'aurait jamais pu aimer, à l'évidence. Un vieux dans le froid qui ronchonnait, sans nul doute que son oncle était enfin arrivé. Sautillant de joie, ouais, fait unique qui ne se reproduirait jamais, un regard de travers que lui porta le Brun, une fois les frusques remisent en place, elle suivit le bonhomme qui prendrait sans doute encore plus cher une fois qu'elle aurait réceptionnée l'Oncle. Non c'est vrai, après c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Il faisait froid, le temps idéal. Il manquait encore de neige et de glace, mais nul doute que ceux-ci apparaitraient bientôt. Vivement. Bhadhaboum ne marchait pas vraiment, elle trottait, impatiente. Pas comme une jument hein, mais comme une femme pressée. Elle aurait du se jeter son bras, mais elle dévia sur le dessus des remparts pour l'observer de haut. Pas de haut avec prétention. Elle voulait graver une image de lui, comme d'une deuxième première fois après leur rencontre, sans qu'elle ne soit faussée par son approche. Quelques secondes suffirent. Elle cria bien fort, espérant ainsi le surprendre :



Je viens.


Que penserait-il ? Que dirait-il ? Découverte : l'appréhension. Ça fait une petite bouloche dans le ventre, elle descendait. Se joignant à ses côtés d'office, elle glissa son bras sous le sien, sans autre marque d'affection, mais qui pour ceux qui la savent, Elle, une main d'elle sur un autre, est un geste suffisamment précieux pour être apprécié. Bhadhaboum glissa dans la poche de son mantel un formulaire..

Spoiler:


Bonser mon oncle. Tu remplira ce papier ce soir, en attendant, viens que je t'emmène faire un tour..
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