Qu' Aristote t'ai en sa sainte garde, compagnon !
répondit le breton, souriant largement à la vue du garde s'avançant vers lui, un grand gaillard qui portait deux haches attachées à sa lourde ceinture , le genre à qui il ne fallait pas se frotter.
Puis les questions fusèrent. La méfiance était de rigueur à l'entrée d'un repaire de brigands.
A s'appuyant sur son bâton de marche , grimaçant légèrement sous l'effort. Diantre, il n'avait pas fouillé la question jusque là ![/i]
Oui-da, je cherche refuge auprès de l'organisation, l'homme , gîte et couvert mais pas sans contrepartie, mon temps et mon épée sans compter en échange de ces services.Mmmh , oui.
Puis dandinant d'un pied sur l'autre parce qu'il n'avait pas l'habitude de tant parler et encore moins de lui.
Les routes ne rapportent plus autant. Je guette des jours sur les chemins sans voir âme qui vive.
Alors , au lieu de redevenir un paysan vivant de ses champs , j'ai pensé rejoindre fatum et participer à délester les nobles , les notables de leurs coffres, les coffres les plus abondants , ceux des mairies et des duchés.
Et rien ne me réjouirait autant que les voir enrager, ça oui !
Souriant béatement à cette idée, le barbu s'interrompit, scrutant son auditeur. Peut être avait il d'autres questions ? Ses explications lui suffisaient elles ?