Etrange lettre empoisonnée...

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Du soutient pour ses affaires de levées d'impôt, il en demandais toujours. C'est pour cela qu'il avait fait parler ses connaissances. C'était surement l'une de ces dernières qui avait conseillé le brun qu'on appelle plus communément "l'Angloys" à une mystérieuse personnalité, ayant à l'occasion un surnom plus original, "le Poison". Il avait reçu une lettre mystérieuse de sa part, lui proposant de la rejoindre selon les indications écrites. L'expéditeur devait être une femme, vu la fine écriture calligraphiée qui ornait le morceau de vélin.

C'est tout vêtu de noir et encapuchonné qu'il arriva dans les lieux, les vêtements humides après une demi-journée de chevauchées interminables sous les averses. La nuit était déjà tombée, et les torches aux flammes dansantes éclairaient déjà la grosse porte en vieux chêne qui devait être l'entrée de ses quartiers. C'était en arrivant devant le portail qu'il comprit à qui il avait affaire: de part et d'autres de l'entrée étaient suspendues les écussons aux deux épées et à la gueule de serpent, luisants à la lumière du feu. Ce ne pouvait qu'être cette chère Fatum. Le beau brun se dirigea vers l'homme qui semblait garder l'entrée, puis sortit sa lettre et la lui tendit en retirant sa capuche:

- Bien le bonsoir, brave homme! Est-ce que vostre louable personne pourrait m'indiquer où trouver un certain Poison?... Non je ne parle pas de la mixture qui sert à tuer, mais bien d'une personne, une femme à priori...

Il attendit sagement la réponse du guetteur, sa dague à portée de main et un sourire malicieux qui fendait son visage d'ange.

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*pfffffff quoi encore??!*

c'est ainsi que le gitan arriva aux grilles ,un garde l'avait fait demander et pour quoi?un homme,pffff

Le jeune le regarda,mouai bof doit pas être trop costaud lui,mais sa gueule d'ange pourrait bien nous servir
Qu'est ce que tu veux?on a un métier nous a pas que ça a faire?
Posant ses main sur les barreaux de la grille il parlait a l'homme a travers le portail,c'est qu'il faisait pas entrer n'importe qui ici...
Puis le garde lui glissa un mot...le poison...
Il plissa légèrement les yeux,celui la il est pour moi ce dit il...

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Le Poison allait entrer dans l'enceinte du repère lorsqu'elle surpris les échanges. D'abord entre l'arrivant et un garde puis entre le Gitan et le nouveau.
On la demandait ... Un beau brun en plus ... C'était son jour de chance ! Faudrait qu'elle pense à remercier leur ami commun de lui avoir transmit son nom. Sourire aux lèvres, la Poupée s'avança et ouvrit la grille sans un mot, détaillant sans gène le nouvel arrivant, qui, l’espérait elle, agrandirait bientôt ses rangs. Une fois à l’intérieur, elle sourit à Charly et lui colla une bise.

Ne sois pas trop vilain avec lui, tu vas tous les faire fuir ... Et puis, t'as pas entendu, une lettre du Poison ... Tu voudrais pas la mettre en colère.

Un clin d'oeil a son ami avant de se retourner vers l'arrivant.

Ravie de votre venue Messire. Si vous voulez entrer dans l'enceinte, il vous faut d'abord remplir ce formulaire.

Spoiler:

Elle sortit un parchemin plus ou moins chiffonné de sa besace et lui tendit.

Si vous n'avait pas de quoi écrire, je suppose que mon ami saura vous dépanner.

Elle s'éloigna lentement, de sa démarche ondulante.

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le dépanner?tu rigoles ou quoi?
il fronça les sourcils, après tout c’était elle la chef,lui n’était que son bras droit...se retournant vers l'homme
bon alors tu sais pas écrire ou quoi?mais attend un peu....
hé l'poison...tu l'connais d'où lui?
ah il était pas patient le gitan,alors il s'occupa comme il pouvait...il prit place sur une chaise destiné aux gardes,sortit ses lames et commença a les affûter.

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L'Anglois attendait patiemment la venue de celui dont le garde avant énoncé le surnom à haute voix. C'est là qu'il vit un homme débouler, la mauvais humeur au visage qui s'amplifia avec un premier regard sur sa personne. La déception pouvait se lire également sur la gueule d'ange du beau brun, persuadé que la lettre venait d'une ravissante demoiselle. Le brigand l'écouta, son sourcil se haussant progressivement.

- Vous me tutoyez? Il me semble pourtant que nous n'avons pas encore violenté du nobliot ensemble... Et puis, si vous n'aviez pas le temps, il fallait pas m'écr....

Il s'interrompit. Le garde passa la lettre à son interlocuteur qui, à la vue du message, fit une drôle de tête. Le beau brigand comprit tout de suite avec un grand sourire qui se dessina sur sa gueule d'ange: ce n 'était pas le vrai poison!
Puis, les évènements s'enchaînèrent par une curieuse coïncidence. La fameuse brune s'avança pour lui ouvrir la porte, non sans échapper au regard détaillant de l'Anglois qui n'était pas mécontent d'enfin découvrir quelle belle femme se cachait derrière ce curieux surnom.

- Bonjour, jolie demoiselle! Pendant un instant, j'ai eu peur d'avoir affaire à un bougre! - il fit courir son regard sur les formes de la belle avant de revenir à ses prunelles - Content de voir que c'est loin d'être le cas...

Il jeta un oeil rapide sur le parchemin qu'elle lui tendit avant de lui rétorquer, alors qu'elle s'éloignait déjà:

- Hum... Je dois vous avouer que je ne m'attendais pas à tomber sur l'écusson aux deux épées et au serpent... Un passé de méfiance me lie à celui-ci, et puis je ne suis pas un amateur de grandes organisations vilaines... Mais ravi d'avoir enfin pu coller une jolie frimousse à ce surnom exquis!

Le brun glissa tout de même le formulaire dans sa besace.

- Je le garde tout de même... qui sait ce que l'avenir nous réserve!

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Le Poison partait lorsqu'elle entendit le brun décliner son invitation. Une moue déçue sur le visage elle se rapprocha de l'homme.

Un passé de méfiance ? Et bien, je suppose qu'il faut y remédier. Nous pourrions peut être en parler autour d'une choppe ...

Elle lui sourit le détaillant de nouveau, plus ou moins discrètement.

Dites m'en plus, et ne formalisez pas, le gitan préfère en général, accueillir les damoiselles ... Je suppose que vous le comprenez.

Elle s'adossa au mur, un pied sur celui ci et plongea ses azurs dans les yeux du ténébreux.

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Le beau brun regarda du coup de l'oeil le gitan après avoir entendu les dires de la belle brune, puis finit par retrouver son regard, le sourire au lèvres:

- Je ne peux que trop le comprendre, Damoiselle. Mais j'ai un peu de mal avec le fait qu'on m'accueille ainsi, surtout après une lettre d'invitation.

L'Angloys remit doucement sa capuche, avant d'enfourcher son étalon d'un bond.

- Envoyez-moi donc un pigeon, on en rediscutera, chère Poison. D'ici là, au plaisir, belle brune... - il détourna les yeux un instant sur ce qui était visiblement son bras droit et lui sortir avec un sourire en coin - Bonne journée, Messire le gitan!... Allez YAAAH!

Il talonna sa monture et s'éloigna du repaire de brigands, s'engouffrant peu à peu dans la forêt dense.

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