Pardon, poussez-vous, s'cousi, 'tention les pieds ...
Dundun avançait, au gré des directives et des directions. Il ne savait pas bien où il allait, ou plutôt, il savait où il voulait arriver, mais n'avait pas le trajet en tête. Forcément, cela le faisait hésiter, s'arrêter, faire demi-tour, au grand dam des autres occupants du repaires. Qu'est-ce-que cela pouvait bien leur faire à eux, que Dundun ne sache pas trop où passer ?
Et bien parce que Maodun se promenait avec une grosse bouette, remplie de pommes.Tellement remplie que, alors que la brouette se balançait au fur et à mesure de l'avancée, certaines pommes tombaient parfois par terrer, parfois sur les pieds des gens. Pieds qui se faisaient parfois rouler dessus aussi ... Mais quelle idée d'être sur le chemin de l'écologiste ?
Hop là, attention on s'pousse, on s'pousse !
Dundun était près de l'entrée, et c'est entre deux jeunes femmes qu'il arrêta sa brouette en soufflant.
Voilà Zad, on y est ! Alors, tu préfères faire ça dedans ou dehors ?
Attendant la réponse de l'intéressée, Dundun posa la brouette, prit une pomme et commença à la manger, en regardant, d'un air perplexe les deux jeunes femmes situées de part et d'autre de sa brouette.