Arrivé

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Il avait retrouvé un vieux parchemin lui indiquant la position d'un Château accueillant la plus célèbre grande compagnie du monde connue, ayant fait le tour de la question concernant la vie il se décida à rejoindre le Château afin de rejoindre leurs rangs.

Fermant lentement la porte de sa désormais ancienne demeure il couvrit son armure d'un manteau noir et rabattit un capuchon sur son visage.
Enfin il attacha son épée à sa ceinture et se mit en route.
Arrivé à proximité du poste de garde il se retourna afin de vérifier que personne ne le suivait puis jouant avec les recoins sombres il avanca jusqu'au poste.

Il se présenta alors devant une lourde porte et frappa puis attendit un signe de présence

El Viajero aimait bien perdre son temps sur le chemin de ronde du vieux Castel. Là où les tavernes, sans son amie, il y voyait peu de différence. D'ici la vue portait loin, comme sur la vigie d'une nef. Bien sûr rien à voir avec ces monts qu'il avait tant de fois traversé, mais un sentiment teinté de rêverie, de liberté et d'insouciance s'emparait alors de lui. Cela était assez agréable.

Une silhouette traversa le replat qui menait jusqu'aux portes du Castel, et vint saisir le heurtoir qui rompit le silence des lieux. Notre rêveur laissa faire, sans daigner bouger. Quelques minutes s'écoulèrent, quand il se souvint qu'à l'occasion La Féline lui avait dit d'accueillir le passant ou le bedeau. En quelques enjambées et sauts, El Viajero se présenta à la porte. Il tira sur le pêne et fit grincer la lourde porte sur ses gonds.

L'homme qui lui faisait face portait manteau et capuche, on distinguait à peine son visage. El Viajero ne lui laissa pas le temps de se présenter.

Bienvenido Padre! Je ne crois pas le lieu fait pour vous... devriez aller jusqu'au prochain village. Mais attendez...

El Viajero saisit sa bourse et en sortit cinq écus qu'il déposa dans la main du Padre.

Je sais, ce n'est pas grand chose, mais je n'ai jamais le temps d'aller aux Offices... Allez Padre, que le Très Haut veille sur vous.

El Viajero repoussa alors la porte pour la refermer...

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Patientant dans l'ombre il entendit du bruit à l'intérieur du poste de garde, il enfonça un peu plus sa capuche sur ses yeux et laissa la porte s'ouvrir sur un homme à l'accent étranger

Il le laissa parler sans dire un mot

Je sais, ce n'est pas grand chose, mais je n'ai jamais le temps d'aller aux Offices... Allez Padre, que le Très Haut veille sur vous.

Puis au moment ou il vit la porte se refermer il glissa sa botte dans l'entrebaillure et s'adressa à l'homme

Soyez remercier de votre beau geste merci et comme vous me semblez une âme généreuse permettez moi de faire une bonne action à mon tour

Il sourit malicieusement sous sa capuche puis laissa glisser un objet le long de sa manche et le tendit à l'homme

L'expression dit donne et dieu de le rendra, je ne suis pas dieu mais je me permet de vous rendre votre bourse, elle a "malencontreusement" glisser entre mes doigts au moment ou vous la rangiez.

Mais trêve de plaisanterie, je ne viens point ici faire l’aumône mais dans le but de rejoindre la compagnie à qui dois je m'adresser ?

Il déposa la bourse dans la main de l'homme puis mit en retrait et attendit

Sa bourse en main, El Viajero laissa glisser un mince sourire. Il tira sur la cordelette de cuire qui en assurait la fermeture, et la retourna pour en répandre son contenu sur le sol. Quelques cailloux vinrent s'écraser à leurs pieds.

Oh, tu sais, tu aurais pu la garder celle-ci, j'en ai plusieurs en réserve. Il n'y en a qu'une dont j'ai un peu de mal à me défaire.

Il indiqua alors une autre bourse suspendue à sa ceinture. Le vieil adage qui dit que l'habit ne fait pas le moine était sûrement des plus vrais en ces lieux. Si El Viajero avait pu manquer de vigilance quant à la présentation du "Padre", il ne fallait pas non plus s'imaginer pouvoir tout faire.

Mais comme tu le dis si bien: "trêve de plaisanterie"... Donc tu veux entrer dans la "compagnie", soit, je n'y vois point d'inconvénient, mais ce n'est pas moi qu'il faudra séduire par des tours de passe-passe.

El Viajero s'écarta afin de laisser passer le "Padre".

Allez entre, et raconte-moi donc comment que les vents t'ont porté jusqu'icelyeu.

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Suivant l'invitation de l'homme il entra dans le hall d'entrée emboitant son pas

Qui s'occupe du recrutement ici ?

El Viajero observa le "Padre", du moins le surnommait-il ainsi à défaut d'un nom donné. Finalement, il émit une légère moue, déçu par cette note d'impatience qu'il percevait en la question de l'invité. Oui, en fait cela n'était pas à son goût. Finalement décida de laisser l'homme mariner dans son jus.

Et bien, maintenant que te voilà dans la place, à toi de trouver !

Il avisa son nid d'aigle, et d'un pas léger, suivi d'un bond, il lâcha:

Hasta luego "Padre" !

Avant de disparaître...

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La question posée n’était peut être pas la bonne pensa t-il en voyant l'homme s'éclipser après un rapide salut.

Au plaisir l'espagnol !

Puis il commença l'inspection de la salle, un hall, quelques bancs négligemment posé dans les coins, des bruits de conversations et des crépitements de feux provenant de l'extérieur

Il se posa dans un recoin et entrepris d’affûter ses lames en attendant tranquillement que l'on vienne l’accueillir

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