Un bien étrange cadeau

Une voie forte... un silence à glacer le sang... les sabots d'une orne de cheval qui file...
Seul mot qui la fit s'arrêter...

Citation :

c'qu'y reste de vot' vaillant guerrier Fatum. Not' armée l'a attaquée........... Alors pensez bien, on n's'est pas privé de lui faire payer un max...

Elle se dirige à l'entrée d'un pas non chaland supposant une blague de mauvais gout.
Elle pousse la porte et voie un corps inanimé gisent au sol.
Son coeur se sert...se penchent sur le corps, un regard bref sur les alentours, la main poser sur son épée prête à répliquer au moindre imprévue.
La Girouette pose finalement le regard sur le corps.....

NON!!!!....pas lui!
L'INDIVIDU!!


Sans même réfléchir son épée dans son fourreau, elle soulève l'individu et entre à l'intérieur avec l'homme dans les bras.
Elle le dépose au sol ferme la porte et met les verrous avant de revenir vers l'individu.

Quelqu'un...BESOIN D'AIDE!!!

Les bras de la Girouette tremble sans retenue, l'effet de la force excessive qu'elle dut déployée pour soulever l'individu.
Elle se penche à son oreille, lui chuchote..

Tu ne pars pas....tu reste j'ai besoin..on n'a besoin de toi....

Elle ouvre la cap sans retirer le capuchon par soucie de respect probablement...
Elle appuie son oreille contre ca poitrine....
La Girouette n'entend rien, son propre souffle saccadé est trop fort ....
Elle glisse sa main sous sa tête et la soulève légèrement.

L'individu dit quelque chose regarde moi... je tends pris!!!

La Girouette pense vite...
Elle dépose la tête de l'Individu délicatement au sol.
Elle se penche sur lui...d'une main elle lui pince le nez plaque ses lèvres contre les siennes.
Elle souffle doucement, se retire, pose le regard sur l'Individu.
Elle se penche nouveau et recommence son manège à quelque reprise.
Elle se redresse sa main se glisse sur la poitrine de l'Individu pour sentir le battement de son coeur.

Aller respire...bouge...fait quelque chose!

La Girouette viens de glace...
Une pensée.... le premier nom qui lui vient à l'esprit...

Apocalya!!!
Quelqu'un venez à l'entrée une urgence....

La Girouette aperçut La Tornade qui arrive.

Citation :

Girouette ? Qu'est se qu'il t'arrive ?

Il m'arrive rien...l'individu...

Citation :

Mais que s'est il passé ?

D'un ton sec elle répond à la Tornade

Poutré...assez clair non!....

Citation :

Faut pas le laisser ici , par terre !
Il faut le soigner , le remettre sur pied …..........

Elle pose le regard sur l'individu...

Je voudrais bien le transporter à l'intérieur Tornade...vas chercher un homme...vas chercher Rayser.
On n'y arrivera pas, pas juste à nous deux...


D'un ton sec elle sa voix deviens craintive, son regard se pose sur Torande.

Il ne peut pas hien? Tornade....avec ce qu'il a fait pour moi...ca n'aura plus aucun sens....il ne doit pas mourir....vas chercher de l'aide!!

La girouette se penche sur L'Individu.
d'une voix calme et poser elle tente de susciter l'intérêt de l'Indivdu le temps que l'aide arrive.

T'inquiète on va te remettre sur pied.. tu ne me laisses pas tomber.... Accroche toi mon beau!

Elle lui retire sa chemise et son braie taché de sang...
Sans jamais lui retirer sa cap à capuchon.
Elle déchire la chemise de l'Individu pour tenter d'arrêter les le sang des plaits qui sont saillantes.
Et un autre bout de chemise pour en faire un garrot à la jambe....
Son regard alterne entre les blessures quelle soigne et les traits du visage de l'Individu.

Tornade ne tardera pas, Rayser aussi.. on va te trouver un coin tranquille et confortable... je resterais près de toi l'Individu... je te dois bien ca....

Après s'être exercé aux lancer de couteaux dans la partie sud du campement comme il le fesait très souvent pour s'assurer de garder le niveau et prendre un moment pour réfléchir.Aurus se dirigea vers ses quartiers songeur quand il entendit la voix de la tornade crier au loin: Apocalya!!!
Quelqu'un venez à l'entrée une urgence....

Instinctivement,il passa sa main droite derrière lui et saisissa une des dagues accrochées à sa ceinture cachée par sa cape grise argentée avant de se diriger d'un pas de course légère en direction de l'entrée du campement.Environ 15 secondes plutard,il vit au loin la Girouette penchée sur un corps qui semblait salement amoché.Tout en continuant son chemin vers eux,il jetta un coup d'oeil rapide vers sa droite et sa gauche pour voir s'il restait une quelconque menace,lorsqu'il arriva à côté de la Girouette il constata avec effroi que l'homme ensanglanté avec un garrot à la jambe était Individu.

Putain mais qu'est-ce que...comment est son état? avant même d'attendre sa réponse très préoccupé pour la vie de son ami qui avait visiblement perdu beaucoup de sang,il se pencha et posa deux doigts au niveau de sa jugulaire pour vérifier son pouls...

La Girouette prit un recule laissent Rayser et Aurus décidé du sort de l'Individu.

Citation :

Raaaah, c'est pas vrai ! Mais qu'est ce qui s'est passé ?

En un mot elle explique à Rayser..

Poutré...

Un profond soupir, elle sourit légèrement au remerciement de Aurus.
Elle ne peut laisser du regard l'Individu.
Les paroles de Rayser la sortie soudainement de son état lunatique..

Un médecin ...je file trouver un médecin Rayser!!

Elle attrape les vêtements souiller de sang et file en vitesse...
Se retourne sur le pas de la porte pose un regard sur l'Individu.

Un médecin....

La Girouette part en courant.

Légèrement essouflé,il arriva 22 secondes plutard dans le quartiers aménagé en infirmerie.Après avoir poussé la porte il figea un très court instant en voyant Éliana l'infirmière de Fatum en sous-vêtement blanc qui semblait être en train de se changer.Elle le regarda et lui dit en posant ses deux mains sur sa taille.Hého,on cogne avant d'entrer.Il ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire et rétorqua;Désolé demoiselle mais c'est une urgence,il jeta ensuite un rapide coup d'oeil sur ses formes généreuses et ajouta avant de se retourner pour prendre le brancard sous une table.Sinon vous pouvez rester comme ça,sait-on jamais ça va peut-être aider mon pote à se réveiller. Pfff,très drôle la blonde souria et se r'habilla avant de préparer la table pour la venu d'un nouveau blessé et du médicastre qu'elle aiderait.

L'irlandais sortit de l'infirmerie rapidement et coura de nouveau en direction de l'entrée du campement,25 secondes plutard il arriva près de Ray et Individu et dit essouflé:La girouette est parti chercher un médecin j'imagine..Tout en reprenant son souffle,il posa le brancard sur le sol à côté du corps ensanglanté d'Individu et lui dit;Tiens le coup mon vieux,on va te remettre sur pied.Il regarda ensuite vers Rayser qui était déjà prêt à le transférer sur le brancard et dit à deux on le déplace 1,2.. les deux hommes le déplaça adroitement sur le brancard,le souleva et commencèrent à se diriger vers l'infirmerie d'un pas assez rapide.

Cabinet du Dr Doc Teur

Telle était la petite plaque en bois vermoulu qui annonçait sobrement au quidam attentif l'emplacement de l'unique cabinet médical de la région. Derrière la porte du même acabit que la plaque, opérait assez négligemment le maître des lieux. Il avait obtenu que les molosses qui suivaient le mourant à la trace restent à attendre bien sagement dans une petite salle annexe, qui sera bientôt communément connue comme une "salle d'attente". Très original comme nom. Une fois assuré que lesdits molosses ne viendraient l'importuner, Doc souffla un bon coup. Voilà l'occasion idéale pour laisser mourir le patient et imputer ensuite son décès à la gravité des blessures. C'est donc pour cette raison qu'il regardait distraitement l'état général, prenant un malin plaisir à appuyer sur les plaies qui, cicatrisant à peine, se rouvraient aussitôt.

C'est alors que soudainement, et sans prévenir, le plus costaud de la bande des géants fit irruption dans le cabinet. Tirant en toute vitesse son doigt du trou (je vous laisse décider de quel trou il s'agit), Doc fit volte-face et, avant même d'avoir eu le temps de se mettre en colère, se vit remettre un pli décacheté signé du sceau Fatum. Le médicastre déglutit avec peine, et de grosses gouttes apparurent sur son front à mesure qu'il prenait connaissance du contenu de la lettre. Ravalant sa salive et tâchant de paraitre le plus naturel possible, il s'adressa à la montagne qui n'avait pas bougé depuis lors :

Voudriez-vous bien faire dire au chef de votre groupe, ou à l'auteur de cette missive, que l'état du patient est actuellement stable. J'ai bon espoir qu'il se réveille d'ici 3 à 4 jours. Cependant, insistez bien sur le fait qu'il ne sera pas encore complètement tiré d'affaire. Je redoute en effet un oubli des choses, une sorte de perte de mémoire. Je ne peux encore dire avec certitude, au cas où ce scénario venait à se produire, l'étendue de cette perte de mémoire.

Le molosse, qui venait d'entendre plus de mots en 10 minutes qu'il n'en avait entendu depuis 25 ans, resta quelques secondes coi, comme sonné par toutes ces phrases. Une fois remis, il grogna un borborygme sourd avant de s'éclipser :

Rhheu !

Un pigeon, c'est intelligent. Cet animal connait même le chemin pour se rendre là où il n'a jamais été. La preuve :

Citation :

*Lettre de Doc Teur à Fatum*

Monsieur Aurus, le Bon Soir à vous.

Par la présente, permettez-moi de vous faire parvenir une nouvelle qui, j'en suis certain, ravira l'ensemble de vos compères : le nommé Individu est définitivement sauvé. Mieux encore, il est pleinement conscient. Quoiqu'encore un peu faible, je peux désormais assurer que le patient a retrouvé l'étendue de ses facultés mentales. C'est pourquoi je l'autorise à quitter mon cabinet séance tenante. Cependant, je préconise un repos d'une durée d'environ 30 jours, pour que tout danger soit à jamais écarté.

Avec mes plus respectueuses saluta...

Visiblement, la fin de la missive manquait, sans compter que le papier comportait de nombreuses éclaboussures de sang. La raison était simple et stupide : Doc, toujours pas remis de la honte d'avoir pu soigner et sauver un brigand de la pire espèce, s'était tranché la gorge. Cruelle ironie du sort, étant le seul médicastre de la région, personne ne su rien faire pour lui.

[Plus tard, à la nuit tombée]

Comme à l'accoutumée, une fois la nuit tombée, les alentours du camp Fatum étaient immobiles. Les Compagnons se terraient en les murs épais, et le vent seul faisait de temps en temps bouger le feuillage des arbres. Soudain, un fracas infernal se fit entendre : quelqu'un était en train de s'acharner sur la porte d'entrée, hurlant à pleins poumons.

Holà hé c'est comme ça qu'on accueille les gens ?! Debout les morts, fini de pioncer ! Allez ouvrez cette foutue porte ou je l'enfonce !!!