Arrivée de DarkShadow

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La Louve, après un petit entretien avec ceux qui devaient être les tauliers en taverne, arriva à l'entrée du repaire main dans la main avec son homme qui avait été chargé de l'accueillir. Ce qui ne lui déplaisait pas du tout, bien au contraire. Elle se sentait bizarre depuis quelques jours. Faut dire que son passé remontait à la surface à force de passer du temps en taverne avec eux. Surement pour cela qu'elle avait décidé de lui faire ce plaisir en rejoignant Fatum. Restait plus qu'à remplir les modalités et attendre de voir comment ça se passerait. Elle jeta un rapide coup d'oeil aux alentours, avant qu'il ne la fasse entrer. Tous ces arbres lui rappelait un peu la forêt qui entourait son domaine. Elle pensa qu'au moins la, elle ne serait pas trop dépaysé.

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Dundun se curait les dents avec un petit morceau de bois : pauvre arbre ... Il n'avait pas pu le sauver des assauts de l'Artiste : pourquoi tant de haine ?

Alors qu'il réfléchissait à la meilleure façon de créer un lac, là où il n'y en avait pas, le Dundun entendit du bruit dehors. Fâché qu'on le dérange ainsi en pleine réflexion, la tête de Maodun apparut :

C'est pas bientôt fini tous ce bruit ? Y en a qui réfléchissent, alors allez vous promenez plus loin !
Ou alors marchez sans bruit !

Non mais franchement, les gens de nos jours ...

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A peine allaient t-ils franchir la porte qu'un homme les interpella. La Louve le toisa de ses azurs , bouche en coin et sourcil levé. Du bruit ? Elle qui était aussi agile et silencieuse qu'une panthère, comment aurait t-elle pu faire le vacarme dont on l'accusait.

Ah ce que je vois encore quelqu'un d'agréable et c'est pas non plus la politesse qui vous étouffe. Et puis c'est quoi votre problème ? Si bruit il y a c'est pas de nous hein. Après si vous avez pas envie d'être dérangé, vous feriez mieux de ne pas rester ou il y a du passage na mé ho.

Messages : 17 Localisation : Marseille

Saint-Loup n’avait pas remis les pieds au repaire depuis cette maudite affaire de Conflans où, comme un sombre abruti, il avait chargé la mairie, seul et passablement éméché… Une mairie que les compagnons avaient pillée la veille ! Outre la honte qu’il avait cruellement ressentie, il avait surtout ramassé 6 jours de cabane au pain sec et à l’eau. Bien fait pour lui ! Comme dit la chanson d’un fameux troubadour, « l’âge ne fait rien à l’affaire… quand on est c… on est c… ! ».

Mais l’aventure avait eu d’autres retombées… bien plus inattendues et, il faut bien le dire, beaucoup plus agréables. Il jeta un clin d’œil à la dérobée à sa louve et serra plus fort sa main dans la sienne. Saint-Loup avait toujours agi sur des coups de cœur. N’est-il pas parvenu jusqu’ici en laissant parler son instinct plutôt que sa raison ? Et il ne l’avait jamais regretté même au fond de sa geôle champenoise. Ce nouveau coup de cœur était la marque d’une nouvelle aventure pour laquelle il nourrissait de sérieux espoirs… de bonheur. Pourquoi n’y auraient-ils pas droit eux aussi ?

A peine entrés, ils furent accueilli par les vociférations habituelles du Roi des Sapins qui, à en juger par son haleine, ne suçait pas que des bonbons au suc des Vosges… L’heure n’étant pas à la philo de comptoir, il proposa à son héroïne de s’assoir. Il choisit symboliquement la même table où Ephémère lui avait fait signer son engagement.

Aujourd’hui c’était à lui de tendre le parchemin et l’écritoire. Saint-Loup la regarda intensément avant de le faire et se perdit dans ses azurs. N’était-il pas en train de l’entrainer dans une terrifiante galère ? De lui faire prendre un chariot pour l’enfer ? Assurément oui.

Mais l’enfer n’était-il pas plus séduisant… surtout avec de tels yeux ?

Formulaire:

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Elle sentit soudain sa main serrer la sienne plus fort l'entrainant à l'intérieur ne se souciant pas de leur interlocuteur, le laissant à ses lamentations. Elle sourit à son coeur, s'asseyant la ou il lui indiquait. Elle posa ses azurs tout autour d'elle. Ce n'était pas aussi beau et luxueux qu'au domaine mais ça ferait bien l'affaire après tout. Son regard se fixa alors dans le sien, le regardant aussi intensément, lui faisant savoir qu'elle serait prête à le suivre jusqu'au fin fond de l'enfer. Elle accepta ensuite le parchemin, le lu rapidement avant de prendre la plume et de le remplir. Elle le regarda à nouveau lui souriant avant de le lui rendre.

Voilà mon coeur !
Je te suis en enfer.
Il ne me reste plus qu'à ouvrir la porte et de laisser à nouveau la Louve surgir du fin fond de sa cage. Plus enragée que jamais d'avoir été aussi longtemps enfermée.
J'espère juste que ce côté la de moi ne te fera pas fuir.

Elle lui souriait même si au fond d'elle, elle avait peur de le perdre. Il l'a connaissait si peu. Ne savait pas par ce dont elle était passé. Les souffrances qu'elle avait endurées, enfouies au plus profond de son âme. Jusque la il ne voyait que la comtesse aux yeux dans lesquels celui qui croisait son regard rêvait de s'y noyer. Mais ce n'était qu'une partie d'elle, l'autre était bien plus sombre.

Invité

Dundun s'était ensuite tût, ayant recommencé à réfléchir. Ils étaient allés un peu plus loin, à une table : farpait ! D'ailleurs ça lui donnait une nouvelle idée et ... ohhhh ! Encore une autre idée !

Et encore une autre, qui commençait à montrer le bout de son nez avec :

Voilà mon coeur !

Mais c'pas possible !
Z'allez vous taire oui ? C'est pas un club de tricot ici ! Encore moins une association de discussions des Atypiques Anonymes !

Alors suivez-le où vous voulez, mais plus loin que ça !

Et on s'éloigne en silence !

Non mais franchement, pourquoi tous les nouveaux étaient aussi étranges ? Pourquoi aucun n'était normal, banal, comme Maodun l'était à son arrivée ?
Ce devait être un complot, ce ne pouvait être que cela : un complet à l'échelle du Royaume ....

Il fallait réagir vite ! Très vite !

Z'êtes sourds ? Du vent !

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Décidément il lui en voulait personnellement ça ne pouvait pas être autrement. Elle était plongé dans les yeux de son loup quand l'énergumène dingue de silence, recommença à se plaindre. Cette fois ci s'en était trop. La louve fit volte face, et le fixa du regard de ses azurs glacials. Elle était plutôt du genre calme et tranquille mais dès qu'on la cherchait on la trouvait aussitôt. Et gare à vos miches si elle montrait les crocs.

Non mais il va pas nous lâcher le penseur. La forêt autour du repaire est assez grand il me semble. Z'avez cas aller vous y promener ça vous évitera de vous plaindre et ça nous fera des vacances.
Si non j'ai une autre solution, je vous coupe les oreilles et vous serez définitivement tranquille.

Elle lui sourit sadiquement.

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